«On avait l’air de cyclos»
Lieu de l’attaque de Mathieu van der Poel, le Koppenberg a été, hier, un obstacle quasi infranchissable sur le vélo pour la plupart des autres coureurs, ramenés à leur simple condition d’humain. 1 Apr 2024 - L'Équipe DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL YOHANN HAUTBOIS AUDENARDE - Quand, en début de semaine, on l’a visité (en voiture, évidemment), le Koppenberg s’était présenté sous ses meilleurs atours. Plutôt accueillant sous le soleil, presque bucolique avec ses jonquilles sauvages, à peine menaçant malgré ses souches d’arbres larges comme des cous de lutteurs. Hier, sous la pluie, pour sa trente-deuxième représentation sur le Tour des Flandres, il avait mué en une sombre bande de pavés gras et glissants sur laquelle la plupart des coureurs, malgré les panneaux qui signalent les risques d’ « aquaplanage » sur les routes belges, ont patiné, petits pantins en déséquilibre, avant de poser pied à terre, presque tous. Sauf Mathieu Van der Poel, Matteo Jorgenson et Mads Pedersen, arrivés lancés, ...