Le hockey sur glace, terrain d’expression des tensions politiques entre le Canada et les Etats-Unis

La finale de la Confrontation des quatre nations, jeudi soir à Boston, a été marquée par des huées lors des hymnes nationaux. Cela avait déjà été le cas, ces dernières semaines, à l’occasion de plusieurs matchs, après les menaces proférées par Donald Trump contre le pays de l’érable.

L’énergie, une arme géopolitique

Déjà au cœur des deux guerres mondiales, l’énergie, et en particulier le pétrole, est devenue une arme géopolitique de premier plan après 1945. Aujourd’hui la révolution du schiste et la transition énergétique rebattent les cartes. Explications à l’occasion de La Nuit de l’énergie, organisée par l’Ecole normale supérieure, le 20 septembre à Paris.

« Le choc pétrolier de 1973 consacre l’importance de la politique monétaire comme outil dominant de lutte contre l’inflation »

Les effets inédits de la montée du prix du pétrole (inflation et hausse du chômage) amèneront les gouvernements à se tourner vers les solutions néolibérales pendant les cinq décennies suivantes, détaille la chercheuse Céline Antonin dans une tribune au « Monde ».

« Le choc pétrolier de 1973 a été un catalyseur de la croissance du secteur financier »

En générant des milliards de pétrodollars, l’envolée des prix de l’or noir ouvre un cycle de crises financières qui reviendront régulièrement menacer le système bancaire mondial, explique, dans une tribune au « Monde », l’historien Alexis Drach.

« Loin de généraliser des pratiques de sobriété, le choc pétrolier de 1973 conduit au contraire à une fuite en avant »

L’historien Alexis Vrignon montre, dans une tribune au « Monde », que, paradoxalement, les questions de pollution et de dépendance qui avaient surgies avant le choc de 1973 sont passées au second plan après celui-ci.

« Lors de la guerre du Kippour fut brandie, pour la première fois avec succès, “l’arme du pétrole” »

La guerre du Kippour, survenue en octobre 1973, a provoqué un choc énergétique majeur, mais n’a pas créé de prise de conscience mondiale de la nécessité de remplacer le pétrole, observe l’économiste Michel Lepetit dans une tribune au « Monde ».

Premier choc pétrolier : Trente ans après, l’analyse des causes : baisse du dollar, guerre du Kippour et l’utilisation de l’arme du prix du baril

Premier choc pétrolier : Le cartel de l’or noir n’est plus ce qu’il était

Premier choc pétrolier : L’affaissement de l’Europe et du Japon est-il inéluctable ?

Les derniers espoirs de baisse des prix du pétrole brut se sont évanouis. Dans la meilleure des hypothèses, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, qui se réunit à partir du 12 septembre à Vienne, décidera de geler pour trois mois encore les tarifs décidés à Téhéran en décembre 1973.

Premier choc pétrolier : La hausse des prix en France risque de dépasser 10 % en 1974

L'augmentation des coûts du pétrole va faire sentir ses effets pendant tout le premier semestre, estime M. Giscard d'Estaing, qui a annoncé qu'en janvier et en février la hausse des prix serait voisine de 1,5 %, soit 3 % environ pour ces deux mois. En revanche, le ministre prévoit un ralentissement du faux de l'inflation au cours du second semestre.

Premier choc pétrolier : Un difficile arbitrage

En réponse à l'invitation de M. Nixon, les ministres des affaires étrangères des Neuf, réunis à Bruxelles, ont accepté, mardi soir, que la Communauté participe, en tant que telle, à la conférence qui rassemblera les principaux pays consommateurs de pétrole, le 11 février à Washington. À Paris, le gouvernement devra trancher dans les prochains jours entre les entreprises nationales productrices d'énergie, qui demandent une hausse sensible de leurs tarifs — 20 % pour E.D.F., de 20 à 91 % pour Gaz de France, — et le ministère de l'économie et des finances, soucieux des incidences que de telles augmentations auraient sur les prix.

Premier choc pétrolier : Payer le brut avec du papier

Comment allons-nous payer le pétrole à son nouveau prix ? Telle est la question que l'on se pose dans tous les pays qui dépendent de l'extérieur pour leur approvisionnement énergétique au moment où s'ouvre à Genève une nouvelle conférence des pays exportateurs de pétrole (OPEP) consacrée précisément au problème des tarifs pétroliers.

Premier choc pétrolier : La grande remise en cause

Premier choc pétrolier : comment va tourner la société industrielle ?

Premier choc pétrolier : Inflation, déficit commercial et remous monétaires

Premier choc pétrolier : Le doublement des prix du pétrole bouleverse les données de l’économie mondiale

A l'occasion de la réunion des douze pays membres de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), les pays du golfe Persique ont décidé un doublement et même davantage des prix affichés du pétrole brut, qui se traduit automatiquement par une augmentation dans la même proportion des prix du marché.

Premier choc pétrolier : L'ère de l'énergie à bon marché s'achève. Des nationalisations de 1951 à l'embargo de 1973

« LE pétrole est notre ultime et plus puissante arme. » Cette déclaration d'un journal koweïtien ne date pas de ces derniers jours. Ni même du mois d'octobre. Elle a été faite le 5 novembre 1972. Passée presque inaperçue à l'époque, elle annonçait pourtant la crise pétrolière. L'offensive des pays producteurs s'est faite dans trois directions : le contrôle de la production, qui implique la nationalisation des sociétés au moins à 51 % ; les prix ; et l'ajustement de la production afin de tirer le " maximum d'argent " en donnant le " minimum de pétrole ".

Premier choc pétrolier : La nouvelle hausse des prix va fortement alourdir les coûts de production de nombreux secteurs industriels

A l'aube de 1974, c'est un nouveau coup dur porté à l'économie française. La France, comme le Japon, a construit son expansion sur une énergie abondante et à bon marché à base de pétrole... mais aussi de gaz naturel. Le prix de l'or noir, qui mérite plus que jamais son nom, a presque triplé en un an ; celui du gaz naturel va très vraisemblablement suivre le même chemin.

Premier choc pétrolier : Quand Rotterdam broie du noir

Rotterdam. Dans deux à trois semaines le boycottage du pétrole commencera à produire ses effets. Si d'ici là les Arabes ne changent pas de politique à l'égard des Pays-Bas, les arrivages de " brut " diminueront des deux tiers. Le port, qui vit pour moitié du commerce de l'" or noir ", sera comme frappé d'hémiplégie et toute l'économie néerlandaise risque d'être progressivement atteinte.

Premier choc pétrolier : L’« arme du pétrole » s’est révélée être d’une redoutable efficacité

Depuis le début de la guerre au Proche-Orient, les pays arabes producteurs de pétrole ont réduit leur production journalière de plus de 18 %, a affirmé le 2 novembre M. Tom Boardman, ministre britannique de l'industrie. Pour sa part, le Koweït aurait diminué la sienne de 25 %. Ce premier bilan est loin d'être définitif. Rien ne dit que de nouvelles limitations ne vont pas intervenir prochainement.

Premier choc pétrolier : A moyen terme la situation concernant l’approvisionnement en pétrole est gravement préoccupante, déclare M. Pierre Messmer

M. Messmer, le chef du gouvernement, a évoqué au cours de ses deux premières allocutions, prononcées vendredi après-midi à Montceau-les-Mines et au Creusot, le problème général de l'énergie. Il a notamment indiqué que, en dépit des " graves inquiétudes " suscitées par l'évolution récente du marché de l'énergie, le gouvernement n'entendait pas " modifier de façon fondamentale la politique charbonnière française ".Il a surtout invité les Français à " modérer volontairement " leur consommation d'énergie " chaque fois que c'est possible ".

Premier choc pétrolier : La fin d’une ère

LE pétrole est devenu une arme, nul désormais ne l'ignore plus. Et les États producteurs du Proche-Orient ne se sont pas fait faute de l'utiliser dans le conflit actuel, avec les répercussions que l'on connaît sur le ravitaillement des pays développés et sur les prix à la consommation. Quelle est la production actuelle des pays arabes ? Quels sont ses débouchés ? Quel est le mode de fixation des prix à la production ? Quelles peuvent être enfin, dans une perspective à long terme, les effets d'un renchérissement de l'énergie ?

Premier choc pétrolier : Les pays du Golfe Persique relèvent de 17 % le prix du pétrole brut

Premier choc pétrolier : avant 1973, le pétrole contribue peu au développement des pays arabes

Premier choc pétrolier : Dollar et pétrole

Premier choc pétrolier : L’OPEP définit sa position après l’échec des conversations sur la compensation de la dépréciation du dollar

Premier choc pétrolier : En dix ans, l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a fortement accru les recettes de ses adhérents mais a échoué dans la stabilisation des prix mondiaux

Les représentants de dix pays assurant à eux seuls 85 % des exportations mondiales de pétrole brut sont réunis jusqu'au dimanche 13 à Caracas, au sein de la conférence ministérielle de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). La conférence doit, en principe, se prononcer sur rétablissement d'un programme commun de production des pays membres pour atteindre l'objectif principal que les cinq pays fondateurs de l'OPEP s'étaient assigné il y a dix ans, dans une conjoncture de dépression profonde des prix : la stabilisation des cours mondiaux du pétrole.