Roland Dumas, ancien ministre des Affaires Etrangères est l'invité de Bruno Duvic dans le 7/9 de France Inter (8h40 - 12 avril 2011).
A proos d'élimination physique d'un personnage qui peut nuire à la sûreté de l'Etat, le president m'a confié que, par deux fois , il a donné cet ordre écrit........ "Ce sont des individus qui ne méritent qu'une balle dans la tête. "......
C'est à la suite de celà que Pelat a eu une crise cardiaque et a été transporté à l'Hôpital américain où il est mort.
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Le pouvoir érotise. Mitterrand, qui état un séducteur »professionnel »,l’exerçait aussi bien sur les femmes que sur les hommes si cela pouvait le servir. Danielle en était consciente. Je l’ai entendu me le dire un jour : « Vous êtes tous pareils, amoureux de François, comme les femmes ». C’était le phénomène de cour poussé à son paroxysme.
Des histoires de femmes concernant Mitterrand , j’en connais un grand nombre.
….Alors que je bavardais dans un coin avec la dame, Mitterrand qui état à l’autre bout de la salle, passe de groupe à groupe pour arriver jusqu’à moi : « Alors, Roland, je vu que tu ne t’ennuyais pas, mais...elle est à moi ». Et il s‘est éloigné comme il était venu.
Quand on mène une vie publique, il faut s’attendre à ce que les coups pleuvent, même si je dois reconnaître que je n’imaginais pas que ce soit si violent… Le piège pour les hommes politiques est de se sentir invulnérables, intouchables. Cela conduit à négliger des choses que l’on juge à tort subalternes.
Le pouvoir masque la réalité du quotidien. On ne voit plus la vie comme un simple citoyen, car on est dans un « rôle », celui que vous octroie généreusement la République.
Les mots sont des amis. Ils m’ont souvent aidé à surmonter les blessures de la vie. Je les ai laissés venir tels qu’ils se présentaient. Ces textes dénotent aussi une certaine liberté de ton que je n’ai pas cherché à corriger. Après avoir hésité, j’ai laissé aussi des notations personnelles, voire très privées, qui humanisent le propos. Il aurait été facile de réécrire ma « petite » histoire. Mais il est utile, je crois, de montrer que les hommes politiques ne sont pas désincarnés. Leur vécu arrive en résonance avec les événements qui les assaillent au quotidien.
Je suis venu à l’Italie par goût de l’Antiquité, à l’italien par passion de l’opéra et à Vérone par amour des femmes. À mes yeux, c’est la plus belle ville de la péninsule. Non pas seulement parce que c’est la cité où Shakespeare a fait s’aimer Roméo et Juliette, mais parce qu’elle dégage une langueur et une sensualité propres aux sentiments amoureux. Je me surprends parfois à être capable d’exaltation romantique…Il vaut mieux visiter Vérone accompagné d’une jolie femme.
En temps de guerre, il faut être respectueux de la mémoire des morts et de la souffrance des survivants. Toutes ces victimes, nous les connaissions, nous les aimions peut-être. Elles ne sont pas qu’une photo jaunie ou un nom sur un marbre funéraire. Mais, soixante-dix ans après le drame, il n’est pas interdit de regarder l’histoire et la littérature en face, sous toutes leurs facettes, même les plus dérangeantes.
« Monsieur le président, quand même, la grenouille… Ce n’est pas respectueux…
– Ah bon, vous trouvez ? Cette grenouille m’est sympathique. Moi, j’aime bien les grenouilles. »
Il a appris qu’il ne faut jamais s’attaquer aux caricaturistes ni aux humoristes. Même de Gaulle savait que l’on ne va pas à la chasse au Canard, fût-il « enchaîné ».
Quand on sait que l’adversaire arrive au point faible du dossier qui risque d’embarrasser la défense, il faut faire diversion parfois de façon banale : faire tomber son stylo et le chercher ostensiblement. L’attention est détournée. Le fil est rompu. Mais il faut le faire intelligemment. Là, j’y étais « pour mon compte » !
Enfourcher le cheval palestinien est une chose, mais enfourcher le destroyer de l’Islam en est une autre !