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Izmir

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Smyrne

Izmir
Smyrne
Izmir
Vue panoramique.
Administration
Pays Drapeau de la Turquie Turquie
Région Région Égéenne
Province Izmir
District Région Égéenne
Maire
Mandat
Cemil Tugay (CHP)
2019-2024
Préfet Yavuz Selim Köşger
2020
Indicatif téléphonique international +(90)232
Plaque minéralogique 35
Démographie
Gentilé Smyrniote (İzmirli en turc)
Population 4 425 789 hab. (2021)
Densité 369 hab./km2
Géographie
Coordonnées 38° 25′ nord, 27° 08′ est
Altitude m
Superficie 1 200 700 ha = 12 007 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Turquie
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Izmir
Géolocalisation sur la carte : région Égéenne
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Izmir
Géolocalisation sur la carte : province d'İzmir
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Izmir
Liens
Site de la mairie http://www.izmir.bel.tr
Site de la province http://www.izmir.gov.tr

Izmir, traditionnellement appelée Smyrne (en turc İzmir ; en grec moderne : Σμύρνη, Smýrni), est une ville de Turquie, située sur la mer Égée près du golfe d'Izmir. C'est le deuxième port du pays (après Istanbul) et la troisième agglomération turque par le nombre d’habitants (4 425 789 habitants en 2021[1]). Ses habitants sont les Smyrniotes (İzmirli en turc).

Izmir est considéré comme la ville la plus occidentalisée de la Turquie[2].

İzmir est la forme turque moderne du nom Smyrne, ville connue depuis l’Antiquité (comme İznik pour Nicée). La forme Smyrne a été longtemps préférée en français à la forme turque francisée Izmir, qui ne s’est imposée qu’au XXe siècle. Aucun gentilé formé sur Izmir n’est signalé, à l’exception des noms de famille algériens et tunisiens Zmir, Zemirli, Zmirli ou Zermirline[3].

Smyrne fut fondée vers par les Lélèges sur le site appelé aujourd’hui Tepekule (« butte de la tour »), près de l’actuelle Bayraklı. Selon la légende, son nom proviendrait de celui d’une reine amazone. Entre et , elle fit partie du royaume hittite puis, à la suite de l’effondrement de l’État hittite face aux attaques des Phrygiens, elle devint une cité éolienne au XIe siècle av. J.-C.

Selon Hérodote[4], les Éoliens perdirent Smyrne à cause d’une imprudence de ses habitants. Ces derniers, après avoir accordé l’asile à des Ioniens qui fuyaient Colophon à la suite d'une sédition manquée, ne tardèrent pas à organiser une fête à l'extérieur de la ville en l’honneur de Dionysos. Les Smyrniotes éoliens ayant quitté leur ville pour rejoindre la fête, les Ioniens fermèrent les portes de la cité et s’en emparèrent.

De l’indépendance à la conquête par Rome

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Agora de Smyrne.

La première Smyrne vécut son apogée durant la période ionienne. Elle fut envahie en par le roi de Lydie Alyatte II, puis par les Perses en Affaiblie, la cité n’eut plus de rôle important durant la période classique (Ve et IVe siècles av. J.-C.).

Selon la légende, c’est Alexandre le Grand qui décida de restaurer la cité. Mais ce sont plus probablement ses successeurs (Antigone le Borgne, puis Lysimaque) qui reconstruisirent la cité au IVe siècle av. J.-C. sur un plan hippodamien, après la mort d’Alexandre. En , elle passa sous la domination de Lysimaque, ancien général d’Alexandre le Grand, après sa victoire sur Antigone le Borgne. À Lysimaque succéda la domination des Séleucides puis, pour une courte période, celle du royaume de Pergame (fin du IIIe‑début du IIe siècle av. J.-C.). Les Séleucides tentèrent de reprendre le contrôle de l’Ionie où se situait Smyrne. Smyrne se battit aux côtés des Attalides de Pergame et de Rome. En - , les Séleucides furent chassés d’Ionie et de l’Asie Mineure. Smyrne reçut des territoires pour avoir combattu aux côtés de Rome. Son engagement lui permit de bénéficier d’une indépendance protégée par la cité romaine. La ville reçut plusieurs hommes politiques romains en exil.

Agora de Smyrne.

De à , Smyrne, comme la plupart des cités d’Asie Mineure, soutint le roi du Pont (Mithridate VI Eupator) dans sa guerre contre Rome. Sylla, général romain, entreprit la conquête de l’Asie Mineure. Il prit Smyrne et obligea chacun des habitants de la cité à défiler nu en plein hiver. Lors de la paix de Dardanos (), qui conclut la guerre entre Rome et Mithridate VI, Smyrne, comme la majorité des cités libres d’Asie et d’Égée entra alors dans la province romaine d’Asie.

Dans l’Antiquité, Smyrne était une cité prospère aux multiples communautés : grecs polythéistes, adeptes des cultes à mystères ou chrétiens, romains, juifs helléniques, arméniens… Artistiquement, elle est connue pour ses grotesques : des figurines en terre cuite dont la particularité est d’exagérer un défaut physique lié souvent à la maladie. Il semble que ces représentations n’étaient pas seulement des objets artistiques ou de divertissement, mais aussi des amulettes ou des ex-voto. Smyrne possédait une école de médecine où séjourna le médecin Galien. Il est probable que certaines de ces sculptures servaient à illustrer des maladies comme l’hydrocèle (accumulation anormale de liquide ou de gaz dans un testicule). Une collection de ces objets est visible au musée du Louvre.

De la ville romaine ne sont connues que la zone de l’agora (en cours de fouille) ainsi que l’emplacement du théâtre, aujourd’hui recouvert par des maisons. La ville est la patrie du célèbre rhéteur Aelius Aristide, qui vécut au IIe siècle et a laissé une œuvre littéraire importante.

Christianisée dès le début de notre ère, Smyrne est citée dans la Bible comme l'une des sept Églises d'Asie. Il s'agit d'une citation du livre de l'Apocalypse[5] attribué à l’apôtre Jean qui aurait, d’après Tertullien, nommé le premier évêque de Smyrne : Polycarpe[6]. Un passage de l’Apocalypse fait aussi allusion à des chrétiens emprisonnés et Jean les félicite de leur courage face à la persécution de Domitien[7].

Smyrne durant l'antiquité tardive et médiévale

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Forteresse de Kadifekale (la « citadelle de velours », ou Pagos avant le XIIIe siècle).
Kadifekale (Pagos).

Devenue une province de l’Empire romain d'Orient après la division de l’Empire romain en 395, elle fut envahie par les Goths en 440, puis par les Arabes en 695, mais resta et se releva dans le giron de l’Empire que, depuis le XVIe siècle, nous appelons « byzantin ». De 1081 à 1097 elle tomba une première fois aux mains des Turcs Seldjoukides, fut traversée (et pillée) par les Croisés et par les Turcs en 1222 et rebâtie par Jean III Doukas Vatatzès qui édifia Pagos (aujourd'hui Kadifekale, la « citadelle de velours »).

En 1320 elle fut conquise une deuxième fois par les Turcs de Mehmet Bey, émir d’Aydın. Son fils Umur Bey perdit la citadelle du port (en turc Liman Kalesi) au profit des Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem le [8]. Jusqu’en 1402 les Croisés et les Turcs gardèrent leurs positions respectives, les Croisés dans la Citadelle du port et les Turcs dans la « citadelle de velours » (Kadifekale), jusqu’à ce que Tamerlan soit victorieux contre les Hospitaliers, et détruise la Citadelle du port en .

La Smyrne ottomane

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La jetée de Konak à Smyrne a été conçue par Gustave Eiffel en 1890.

En 1426, Smyrne fut conquise pour la troisième et dernière fois par les Turcs Ottomans. L’importance économique et culturelle de Smyrne s’accrut progressivement durant les 500 ans où elle fit partie de l’Empire ottoman, dont elle fut l’une des cités les plus riches, et toujours aussi multiculturelle. Elle était par ailleurs le chef-lieu du sandjak (district) de Saghala et du vilayet (province) d’Aïdin. La ville est d’ailleurs le lieu de naissance de Sabbataï Tsevi (1626-1676), « messie » auto proclamé, qui provoqua une importante crise au sein de la communauté juive de l’Empire ottoman, dont une partie se convertit alors à l’Islam. Mais les chrétiens aussi furent nombreux à s'y convertir, ne fut-ce que pour échapper à la double-capitation du haraç, conforme à la loi islamique et à l'enlèvement de leurs garçons premiers-nés pour être élevés en janissaires : ce sont les « linobambakis ».

La ville fut l’une des plus importantes « échelles du Levant », mot qui provient du génois scala signifiant « escale ». Dans ces « échelles », des Occidentaux catholiques, notamment italiens et français, s’installèrent, protégés par les « capitulations »[9]: on les y appelait les « Francs » ("Frenkler", en turc) ou les "Levantins" ("Levantenler", en turc) et leur prestige était tel, que par conversion ou mariage des familles grecques ou arméniennes s’y intégrèrent, à l’exemple de la famille Balladur. Au point qu’au XIXe siècle, Smyrne est appelée un « petit Paris » et que le port de Smyrne était réputé pour son caractère cosmopolite[10].

Le peintre Alexandre-Gabriel Decamps fut l'un des principaux artistes des scènes orientalistes, bien qu'il n'ait visité qu'une seule fois le Moyen-Orient, en 1828. Dans La Patrouille turque, neuf hommes d'une patrouille à pied accompagnent Cadji-Bey, le chef de la police, lors de sa tournée[11].

Le nouveau port (1870) est construit par l’entreprise Dussaud et les deux premières lignes de chemin de fer relient Smyrne à Kassaba et à Aïdin en 1856. Tout cela concourt à projeter la ville dans l’ère moderne, mais avec un paradoxe qui pèsera lourd en 1922 : alors qu’elle est une ville de l’Empire ottoman, les Turcs, majoritaires dans l'agglomération mais pauvres et exerçant les professions les plus pénibles, y sont relégués dans les villages de la périphérie et le quartier aux ruelles étroites et tortueuses de Kadifekale, tandis que les « Francs » et les Grecs, riches commerçants pour la plupart, occupent le front de mer et le centre-ville de style européen : le Konak[12].

L'incendie de Smyrne

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Incendie de Smyrne (14 septembre 1922).
Incendie de Smyrne ; au premier plan le croiseur américain Litchfield.

Attribuée à la Grèce après la Première Guerre mondiale lors du traité de Sèvres (non reconnu par le gouvernement d'Ankara), Smyrne est occupée par l’armée grecque à partir du . En ce jour, plus de deux mille soldats turcs[13] sont tués à Smyrne et dans les environs. Après la débâcle grecque à l’, la ville est libérée par les forces du gournement d'Ankara dirigées par Atatürk le , marquant la fin de la guerre d'indépendance turque.

Dans les dernières semaines de la guerre, les civils Grecs ottomans de Ionie, et plus largement d’Anatolie, craignant les représailles turques à la suite des nombreux massacres perpétrés par les troupes grecques envers les populations turques, affluent en masse à Smyrne : ils sont plus de 200 000 le lorsque les troupes d'occupation quittent la ville. Il ne reste plus alors dans le port que des navires étrangers (anglais, français, italiens et américains) qui reçoivent en priorité leurs propres ressortissants et repoussent les barques des civils grecs ou arméniens qui tentent de les aborder. Les noyades se multiplient tandis que les premières troupes turques réinvestissent le le konak, après avoir été acclamées en libératrices en périphérie de la ville et à Kadifekale. Les exactions commencent : jusqu'au , la ville est livrée aux pillages, à la vindicte populaire et aux exécutions sommaires contre les populations grecque et arménienne accusés de collusion avec l'occupant. Le métropolite de Smyrne, Chrysostomos, qui avait refusé de s’embarquer avec les derniers officiels grecs, est lynché sur la grande place, au vu des sentinelles françaises du consulat qui ont ordre de ne pas intervenir pour préserver la sécurité des ressortissants français. Les tentatives du consul américain Horton pour organiser l’évacuation sont désavouées par son gouvernement.

Le , un incendie éclate dans le quartier arménien. Il s’étend rapidement à tout le konak, alors que de nombreux biens se trouvaient toujours abandonnés sur place. En une semaine, il détruit presque tout le konak et y fait près de 2 000 morts[14],[13],[15]. L’origine de ce désastre est fortement disputée : les Grecs et les Arméniens en imputent la responsabilité aux pillards, tandis que les Turcs accusent les chrétiens de s’être livrés à une politique de terre brûlée pour empêcher que leurs biens n’échoient aux troupes kémalistes. Mais les témoignages, notamment celui de George Horton, affirment que le quartier arménien était gardé par les troupes kémalistes qui y interdisaient la libre circulation.

En partie grâce à la dénonciation du consul Horton de l’indifférence internationale, la flotte grecque est autorisée le à revenir à Izmir : elle évacue jusqu’au 180 000 réfugiés, prélude de l’échange de populations musulmanes et chrétiennes qui a lieu entre la Turquie et la Grèce l’année suivante, selon les dispositions du traité de Lausanne (1923). Dans son ouvrage paru en 1926, The Blight of Asia, Horton accuse l’armée turque d’avoir sciemment provoqué la destruction de Smyrne pour rendre impossibles tout retour ou indemnisation des réfugiés expulsés[16].

La reconstruction d'Izmir

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Gratte-ciel dans le quartier Bayraklı.

La ville, où seuls les quartiers musulmans furent épargnés par l’incendie, ce qui semble confirmer le témoignage de Horton[17] sera progressivement reconstruite d’après les plans de l’urbaniste René Danger[18]. La ville accueille tous les ans dans la première semaine de septembre, depuis 1936, la Foire internationale pour laquelle a été aménagé un grand parc au centre de la ville : le Kültürpark.

Après la Seconde Guerre mondiale, Izmir connait un boom démographique en partie dû à l’exode rural depuis les provinces orientales. Le projet d’extension de Le Corbusier, invité par la municipalité en 1939 puis en 1948, n’est pas réalisé. La ville présente cependant un aspect très moderne, que seuls viennent atténuer les quartiers du port (le konak, ancien quartier « franc ») et les pentes de la citadelle de Kadifekale.

Devenue entièrement turque, Izmir a conservé sa tradition de ville ouverte sur l’Occident. Il reste à Izmir des traces et des liens de la présence d’une communauté francophone, dont une église catholique et le lycée catholique Saint-Joseph, établi par les Frères des écoles chrétiennes en 1880, qui poursuit sa mission, bénéficiant du label LabelFrancÉducation.

En 2020, la ville a été endommagée par le séisme de 2020 en mer Égée, qui a été l'événement sismique le plus meurtrier de cette année-là. 117 personnes sont mortes et 1 034 autres ont été blessées en Turquie, toutes sauf une originaires de la ville d'Izmir[19].

Une vue panoramique sur le quartier Alsancak d'Izmir.

Administration

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Izmir est la préfecture (valilik) de la province (il) du même nom.

Izmir possède plusieurs universités, les plus anciennes étant l’université d'Égée (Ege Üniversitesi, 1955) et l'Université du 9-Septembre (Dokuz Eylül Üniversitesi, 1988). Récemment[Quand ?] se sont ouvertes des universités privées : Université d’économie à Balçova et Université Yaşar à Bornova (ville).

Le festival de musique d’Izmir se déroule chaque été, en partie dans des sites historiques comme le théâtre d’Éphèse.

Dans le parc de la Culture se tiennent de nombreuses manifestations, dont la foire du livre et la foire internationale de la pierre (en avril).

La municipalité a inauguré, en 2008, le Centre culturel Adnan Saygun, du nom du plus célèbre compositeur turc.

Comme dans la plupart des villes de l'Ouest, à Izmir on y danse le zeybek. Le boyoz et le Izmir Köftesi sont des plats typiques d'Izmir. On y cuisine généralement des plats à base d'huile d'olive et différentes sortes de salades comme le ısırgan otu salatası qui est une salade à base de grandes orties, d'huile d'olive, d'une gousse d'ail écrasée, de jus de citron et d'Orange, de fromages en grains et de grains de grenades.

Géographie et économie

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Démographie

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  • 3e ville de Turquie par la population après Istanbul et Ankara.
  • 4 320 519 habitants au [1].

Selon l'orientaliste anglais Richard Pococke, Smyrne comptait environ 100 000 habitants en 1739 (84 000 Turcs, 8 000 Grecs, 6 000 Juifs et 2 000 Arméniens) ; selon le diplomate français Joseph Michel Tancoigne[20], Smyrne comptait en 1812 106 000 habitants (60 000 Turcs, 25 000 Grecs, 10 000 Arméniens, 6 000 Européens (principalement Français, Anglais, Italiens, Hollandais, Allemands et Russes), et 5 000 Juifs)[21]. En 1848, le voyageur-historien Baptistin Poujoulat écrit dans Récits et souvenirs d'un voyage en Orient que la ville comporte 150 000 habitants, « dont près des deux cinquièmes sont Grecs ; le reste est Turc, Arménien, Juif et Européen. »[22]. Dix ans plus tard, l'abbé Pierre Azaïs[23] parle d'une ville de 160 000 habitants, dont 80 000 Turcs, 60 000 Grecs et Arméniens et 20 000 Francs[24], c.-à-d. Occidentaux.

Représentations cartographiques de la ville
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Izmir bénéficie d’un climat méditerranéen, avec un été chaud et sec avec des maxima de 32 °C (moyenne de 27 °C), et un hiver doux, avec des minima de 6 °C (moyenne de 10 °C). Entre avril et octobre, il pleut très peu, mais il peut y avoir des orages violents et de fortes pluies causant des inondations.

En hiver, la neige reste seulement quelques heures et ne tombe pas chaque année. Contrairement à la neige, le grésil et la neige mouillée sont plus fréquents et ils tombent plus ou moins chaque année. Les températures tombent rarement au-dessous de zéro, et les gelées sont légères et éphémères.

Relevé météorologique de Izmir -altitude: 25 m
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 5,6 6,1 7,7 11,3 15,3 19,6 22,2 21,9 18,5 14,3 10,6 7,4 13,4
Température moyenne (°C) 8,6 9,3 11,6 15,8 20,6 25,2 27,5 26,9 23,4 18,4 14 10,5 17,6
Température maximale moyenne (°C) 12,2 13,3 16,2 20,8 25,9 30,5 32,7 32,3 28,9 23,5 18,4 13,6 22,4
Précipitations (mm) 132,3 99,1 76,4 44,5 23,5 9,9 7,5 3,5 14,9 40,3 87,1 153 692,4
Source : Le climat à Izmir (en °C et mm, moyennes mensuelles) [2]


Port sur la mer Égée.

Station Konak du métro d'Izmir.
L'aéroport International Adnan Menderes à Izmir.

Il y a une ligne de métro en service et deux autres en construction.

L'aéroport International Adnan Menderes est situé à 18 kilomètres au sud d'Izmir.

Archevêché

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L'archevêque d'Izmir est Lorenzo Piretto.

Personnages célèbres

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Notes et références

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  1. a et b (tr) « İzmir Nüfusu », sur nufusu.com, (consulté le ).
  2. (tr) « İzmir’i nasıl bilirsiniz? », sur Milliyet, (consulté le ).
  3. Anna Parzymies Anthroponymie algérienne : noms de famille modernes d'origine turque Éditions scientifiques de Pologne, 1985 (ISBN 83-01-03434-3 et 9788301034344).
  4. Hérodote I, CL
  5. Les sept Églises : Éphèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie, et Laodicée. Voir l'Apocalypse 1,11.
  6. De praescriptione haereticorum, 32.
  7. Apocalypse 2,8-11.
  8. Joseph Delaville Le Roulx, Les hospitaliers à Rhodes jusqu'à la mort de Philibert de Naillac (1310-1421), Paris, France, Ernest Leroux, , 452 p., p. 95
  9. définition sur TLFI
  10. (en) « Mouillage de Smyrne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Wallace Collection (consulté le ).
  11. (en) « Patrouille turque »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Wallace Collection (consulté le ).
  12. George Horton, (en) The Blight of Asia: An Account of the Systematic Extermination of Christian Populations by Mohammedans and of the Culpability of Certain Great Powers; with the True Story of the Burning of Smyrna, Sterndale Classics & Taderon Press, Londres 2003, p. 96
  13. a et b Mustafa Kemal invente la Turquie moderne, Paul Dumont, p. 31.
  14. « The New York Times: "Only Ruins Left In Smyrna" (16-09-1922) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  15. Giles Milton : Le Paradis perdu: 1922, la destruction de Smyrne la tolérante, 2013, Éd Libretto, (ISBN 978-2752908810).
  16. Henri Georgelin (dir.), La fin de Smyrne, du cosmopolitisme aux nationalismes, éd. du CNRS, 2005, [1].
  17. Marjorie Housepian Dobkin, (en) Smyrna 1922: The Destruction of a City, 1988
  18. René Danger, architecte art déco, revue Arkheia, no 21, Montauban, 2009.
  19. (tr) Merve Yıldızalp Özmen, « İzmir'deki depremde can kaybı 116'ya yükseldi », sur Anadolu Agency, .
  20. Tancoigne, Voyage de Constantinople à Smyrne et dans l’île de Candie, 1811-1812 , turquie-culture.fr, 2 juillet 2017.
  21. Étude sur Smyrne, trad. par B. F. Slaars et enrichie d'un appendice et de notes : « La population à Smyrne de 1631 à 1868 ». Smyrne, 1868, pp. 138-141.
  22. Baptistin Poujoulat, Récits et souvenirs d'un voyage en Orient, Tours : A. Mame, 1848, pp. 7-8 (lire en ligne).
  23. Notice de la BnF
  24. Pierre Azaïs, Journal d'un voyage en Orient, Avignon : F. Seguin aîné, imprimeur-libraire, 1858, p. 238 (lire en ligne).

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Bibliographie

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Études
  • Laurence Abensur-Hazan, Smyrne. Évocation d'une Échelle du Levant, XIXe – XXe siècles, Rennes, Éditions Alan Sutton, 2004.
  • Alain Blondy, Izmir, Fransa ve Malta [Smyrne, la France et Malte au XVIIIe siècle], in Gertrude Durusoy, Fransız Seyahatnameleri ve Tarihin Aynasında, Izmir Kolokyumu, Izmir, Izmir Büyüksehir Belediyesi Kültür Yayını, 2002, 73-98.
  • Léon Kontenté, Smyrne et l'Occident, Yvelinédition, 2006, seconde édition augmentée : 2008. (ISBN 9782846681698)
Sources historiques
Littérature
  • Roland Godel, Le Chant de Smyrne. Il y a cent ans la fin tragique de la Perle du Levant. Paris, L'Harmattan, 2018

Articles connexes

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Liens externes

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