Gimel (Vaud)
Gimel | ||||
Gimel avec le massif du Jura en arrière-plan. | ||||
Armoiries |
Drapeau |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Vaud | |||
District | Morges | |||
Communes limitrophes | Le Chenit, Bière, Saubraz, Aubonne, Essertines-sur-Rolle, Saint-Oyens, Longirod, Saint-George | |||
Syndic | Philippe Rezzonico | |||
NPA | 1188 | |||
No OFS | 5428 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Gimelan | |||
Population permanente | 2 418 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 128 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 30′ 32″ nord, 6° 18′ 29″ est | |||
Altitude | 723 m |
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Superficie | 18,89 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
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Liens | ||||
Site web | www.gimel.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Gimel est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Morges.
Géographie
[modifier | modifier le code]Gimel est commune du district de Morges, dans le canton de Vaud, en Suisse. Elle située au pied du massif du Jura, sur la route menant au col du Marchairuz[3]. Elle fait partie du Parc naturel régional Jura vaudois[4].
Population
[modifier | modifier le code]Gentilé et surnom
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune se nomment les Gimelans (ou les Gimelands).
Ils sont surnommés lè Dzemelan (soit les Jumeaux en patois vaudois)[5],[6].
Démographie
[modifier | modifier le code]Gimel compte 2 418 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 128 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 26,5 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]Si le nom de Gimel n'apparait pour la première que dans la seconde partie du Xe siècle, des vestiges plus anciens ont été trouvés sur le territoire de la commune[3]. Il s'agit notamment de pierres à écuelles datant de l'âge du bronze, de tombes de La Tène remontant à l'époque romaine et de nécropoles du haut Moyen Âge à Bauloz[3]. Pendant le Moyen Âge, le village de Gimel dépend de la seigneurie d'Aubonne, tandis qu'une partie des terres appartient à l'abbaye de Saint-Maurice, puis à celle de Romainmôtier[3]. Pendant l'occupation bernoise, qui commence en 1536, Gimel fait partie du bailliage d'Aubonne, et ce jusqu'en 1798[3]. Elle est alors le centre d'une paroisse regroupant également Saubraz, Saint-Oyens, Mont-sur-Rolle (jusqu'en 1621) et Essertines-sur-Rolle (jusqu'en 1837)[3]. Pendant cette période, Gimel est dotée d'une cour de justice et obtient au XVIIIe siècle le droit d'organiser deux foires au bétail[3].
Au XIXe siècle, une activité de villégiature se développe grâce à une source alcaline se trouvant dans la commune[3]. Depuis, l'hôtel des bains a été transformé en hôpital psychogériatrique[3]. Le village est raccordé au télégraphe en 1860 et au téléphone en 1895[8]. En 1862, la commune inaugure son Auberge communale[9]. En 1960, la commune de Gimel accueille le Championnat suisse motocycliste sur route[10]. En 1961, elle joue un rôle de pionnier dans le Jura vaudois en créant un réserve naturelle protégeant le marais de la Sèche et les chambres de la Rolat[11]. En 1980, la commune inaugure une nouvelle place des sports comprenant terrains de football et piste d'athlétisme[12].
En 1984, le Conseil communal élit pour la première fois une femme, Geneviève Delafontaine, à sa tête[13]. Trois ans plus tard, elle est également la première femme à accéder à la municipalité[14]. En 2011, Sylvie Judas devient la première femme à accéder au poste de syndic[15].
En 1989, la commune inaugure une nouvelle école, le collège du Marais, agrandi dès 1994[16].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]La commune de Gimel est dotée d'un législatif, le Conseil communal, et d'un exécutif, la Municipalité, tous deux élus directement par la population[17],[18]. La Municipalité est présidée par un syndic[19].
Liste des syndics
[modifier | modifier le code]- 1887-1882 : Victor Debonneville, radical-conservateur, conseiller d'État[20].
- 1894-1901 : Octave Champion, radical, député au Grand Conseil[21].
- 1946-1949 : Jules Croisier, agriculteur[22].
- 1950-1964 : Frank Reymond, agriculteur[23].
- 1965-1979 : William Debonneville, radical, député au Grand Conseil[24].
- 1979-1985 : Rémi Renaud, instituteur et premier président de la Commission du Parc naturel régional Jura vaudois[25],[26].
- 1986-1997 : Jules Lecoultre, radical, transporteur[27],[28].
- 1998-2011 : Norbert Reymond[29].
- 2011-2022 : Sylvie Judas, cheffe d'entreprise[15].
- Dès 2022 : Philippe Rezzonico, retraité[30].
Jumelage
[modifier | modifier le code]Patrimoine naturel et culturel
[modifier | modifier le code]Église Saint-Pierre
[modifier | modifier le code]L'Église Saint-Pierre de Gimel date du XIIe siècle, mais a connu de grandes transformations au XVIIe siècle[3]. Les cloches sont électrifiées depuis 1985[31].
Manifestations
[modifier | modifier le code]- Carnaval de Gimel
- Trophée du Marchairuz Trophée du Marchairuz
Entreprises et services
[modifier | modifier le code]Hôpitaux
[modifier | modifier le code]- Hôpital psychogériatrique de la Rosière où fut internée Aloïse Corbaz, peintre de l'art brut.
Sociétés locales
[modifier | modifier le code]Sport
[modifier | modifier le code]- FC Gimel-Bière, football
- FSG Gimel, gymnastique
- Société de tir, tir à 300 m
- Ski Club
Musique
[modifier | modifier le code]- Fanfare de Gimel
- Chœur d'hommes l'Harmonie
- Guggenmusik Lospepinos
Transports
[modifier | modifier le code]La commune est reliée par bus avec Allaman, Aubonne, Bière, Essertines-sur-Rolle, Mont-sur-Rolle, Montherod, Pizy, Rolle, Saint-George, Saint-Oyens et Saubraz. De plus, elle se trouve entre les sorties 13 et 14 de l'Autoroute A1.
Historiquement, Gimel a été reliée par deux lignes de tramway actuellement disparues : le Allaman-Aubonne-Gimel qui circula du au et le Rolle-Gimel qui circula du au . Malgré leur remplacement par des bus, ces deux lignes restent les principaux liens de transports publics de la commune.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Victor Debonneville, conseiller d'État.
Références
[modifier | modifier le code]- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Germain Hausmann, « Gimel » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « Territoire et missions », sur parcjuravaudois.ch (consulté le )
- « UCV - Annuaire - Recherche et carte - Gimel », sur www.ucv.ch (consulté le )
- Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 47
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- Gil Egger, « L'histoire commence en 1895... », Nouvelle Revue de Lausanne, , p. 16 (lire en ligne)
- Lise Bourgeois, « Les 125 ans de l'Union », 24 Heures, , p. 20 (lire en ligne)
- « Championnat suisse motocycliste sur route à Gimel », L'Impartial, , p. 8 (lire en ligne)
- « Gimel », Le Jura vaudois, , p. 1 (lire en ligne)
- Guy Thébault, « Pour le bonheur des sportifs », 24 Heures, , p. 14 (lire en ligne)
- Guy Thébault, « Première au Conseil de Gimel - Une femme à la présidence », 24 Heures, , p. 17 (lire en ligne)
- Ryde, « Une dame à la municipalité », Le Jura vaudois, , p. 1 (lire en ligne)
- Laurent Morel, « Sylvie Judas élue tacitement », La Côte, , p. 4 (lire en ligne)
- M. S., « Pour obtenir le bonus à l'investissement, la commune agrandit le collège du Marais au pas de charge », 24 Heures, , p. 29 (lire en ligne)
- « Élections communales générales 2021 | VD.CH », sur www.vd.ch (consulté le )
- « Autorités politiques », sur www.gimel.ch (consulté le )
- « La Municipalité | VD.CH », sur www.vd.ch (consulté le )
- Paola Crivelli, « Victor Debonneville » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « Octave Champion », Journal de Morges, , p. 5 (lire en ligne)
- « Gimel », Feuille d'avis de Bière, , p. 2 (lire en ligne)
- Ryde, « Frank n'est plus », Le Jura vaudois, , p. 4 (lire en ligne)
- « Gimel: mort du syndic », Feuille d'avis de Neuchâtel, , p. 11 (lire en ligne)
- Danielle Collomb, « Hommage à Rémi Renaud. Adieu Monsieur l'instituteur. », L'Écho rollois et aubonnois, , p. 31 (lire en ligne)
- Gilbert Hermann, « Le périple terrestre exceptionnel de Rémi Renaud », Journal de Morges, , p. 14 (lire en ligne)
- « Gimel - Un nouveau plébiscité », Journal de Nyon - Ouest Lémanique, , p. 9 (lire en ligne)
- « Conseil communal de Gimel - On a rendu hommage au syndic sortant Jules Lecoultre », La Côte, , p. 8 (lire en ligne)
- Jocelyne Laurent, « L'engagement chevillé au corps jusqu'au bout », La Côte, , p. 9 (lire en ligne)
- Armand Vonnez, « Philippe Rezzonico élu tacitement », Administration communale, , p. 4 (lire en ligne)
- X. Dd., « De la corde à l'électron », 24 Heures, , p. 24 (lire en ligne)
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :