Fritz Berthoud est né le 7 août 1812 à Fleurier, dans le canton de Neuchâtel, en Suisse[1]. Il est le fils d'un horloger, Jean-Louis Berthoud, et de Philippine Perrin[1]. Banquier, il devient associé et codirecteur de Berthoud frères, une banque fondée à Paris par ses oncles[1]. Il y travaille jusqu'en 1845, puis, grâce à la richesse accumulée, il peut se vouer à des activités artistiques, la peinture et la littérature notamment[1]. Il écrit des articles dans la Revue suisse et dans la Bibliothèque universelle[1]. En 1869, il revient dans son village natal de Fleurier et, membre du Parti radical-démocratique, s'engage en politique[1]. Il est élu au Conseil des États, la chambre haute du parlement suisse, dès 1871, puis entre au Conseil national, la chambre basse, l'année suivante[1]. Il y reste jusqu'en 1878[1]. Parallèlement, il est également député au Grand Conseil du canton de Neuchâtel de 1874 à 1880[1]. Berthoud préside également à deux reprises la Société d'histoire et d'archéologie du canton de Neuchâtel, en 1871 et 1880, et écrit dans le Musée neuchâtelois[1]. Enfin, il écrit deux livres consacrés au séjour de Jean-Jacques Rousseau à Môtiers, un village voisin de Fleurier[1].