FetLife
Adresse | fetlife.com |
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Écrit en | Ruby on Rails |
Type de site | Réseau social |
Langue | Anglais |
Inscription | Requise |
Nombre d'inscrits | 18 739 921[1] |
Siège social | Vancouver Canada |
Propriétaire | BitLove, Inc. |
Lancement | 2008 |
État actuel | actif |
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FetLife est un service de réseautage social qui met en relation des personnes partageant un intérêt pour le BDSM et d'autres pratiques fétichistes.
FetLife se distingue lui-même de ses concurrents en se définissant comme un réseau social plutôt qu’un site de rencontre. Fetlife n’est destiné à aucune orientation sexuelle particulière, mais il est devenu une référence dans la communauté BDSM.
Histoire
[modifier | modifier le code]Fetlife a été lancé en par John Kopanas, un ingénieur en informatique à Montréal au Québec, également connu sous son nom d'utilisateur John Baku. Frustré par ses tentatives de trouver des femmes intéressés par une diversité de pratiques sexuelles, incluant le fétichisme et le BDSM, cet informaticien crée en 2007 un site appelé FriendsWithFetishes qui, traduit littéralement, signifie « AmisAvecFétiches ». Pendant qu'il travaillait sur la version 2.0 de FriendsWithFetishes, il décide finalement de lancer séparément un autre site nommé Fetlife[2],[3],[4].
Le site a une histoire mouvementée. Il voit un regain d'intérêt pendant la frénésie engendrée par le livre et le film Fifty Shades of Grey (Cinquante nuances de Grey) du début des années 2010, provoquant des restrictions temporaires sur les nouvelles inscriptions. Le site est également cité dans des affaires criminelles, comme étant utilisé par des criminels pour identifier et prendre contact avec leurs futures victimes[2],[5],[6],[7],[8].
Durant l’été 2016, FetLife modifie sa politique d’adhésion. Alors qu’il a été pensé à tort que le site deviendrait accessible uniquement par invitation, les administrateurs de FetLife ont ajouté une option afin de vérifier les comptes en utilisant un système de vérification par SMS (qui a été préféré au système d’invitation). De plus, initialement, tout membre avait la possibilité de créer un groupe consacré à n'importe fétiche auquel il se sentait proche. Cependant, en Janvier 2017, Fetlife désactive temporairement la possibilité de créer de nouveaux groupes. Au même moment il est décidé la suppression de centaines de groupes existants, incluant notamment ceux contenant les mots sang, aiguilles, viol et inceste. La possibilité de créer de nouveaux groupes est rétablie rapidement après[9].
Critiques
[modifier | modifier le code]En 2012, Fetlife se retrouve au cœur d’une controverse au regard de sa politique selon laquelle les utilisateurs s’engagent de ne pas « faire d’accusations criminelles contre les autres membres dans un forum public ». Cette politique est désapprouvée par de nombreux utilisateurs, qui pensent indispensable de pouvoir avertir et donner l'alerte[10],[11],[12],[13],[14].
Un compte est requis pour consulter les informations sur le site, même si l’adhésion est gratuite avec option payante. Le site n’est pas indexé par les moteurs de recherches et, pour cette raison, certaines critiques ont fait valoir que Fetlife se présente lui-même comme étant plus privé qu’il ne l’est en réalité[13].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Au 17 février 2024.
- (en) Niko Bell, « What just happened to kink social network FetLife is a bad sign for web freedom », Daily Xtra, (lire en ligne).
- (en) Andrea Zanin, « Facebook for the kinky: Montreal-based FetLife.com networks fetishists of the world », Montreal Mirror, (lire en ligne).
- Simon Clair, « FetLife : le Facebook en guêpière de cuir », Les Inrocks, (lire en ligne).
- (en) « 'Nobody saw this coming': Arrest in Chinese scholar's disappearance stuns U. of I. community », Chicago Tribune, (lire en ligne).
- (en) « What we know about the FetLife fetish site », CNN, (lire en ligne).
- (en) Britni de la Cretaz, « Is it Safe for Abduction Fetish Sites to Exist on the Internet? », Rolling Stone, (lire en ligne).
- (en) Associated Press in Chicago, « Illinois kidnapping: sexual fetish site with ‘Abduction 101’ linked to suspect », The Guardian, (lire en ligne).
- (en) Sirin Kale, « Kinky Social Network Fetlife Deletes Thousands Of Fetishes to Stay Online », Vice Media , (lire en ligne).
- (en) Katie J.M. Baker, « Kink Community Tells Sexual Assault Victims It’s All Their Fault », Jezebel, (lire en ligne).
- (en) Rachel R. White, « The Story of ‘No’: S&M Sex Clubs Sprout Up on Ivy Campuses, and Coercion Becomes an Issue », Observer Media, (lire en ligne).
- (en) David Z. Morris, « How Kink's Largest Social-Networking Site Fails Its Users », The Atlantic, (lire en ligne).
- (en) Anaiis Flox, « FetLife Is Not Safe For Users », Sex and the 405, (lire en ligne).
- (en) Jill D. Weinberg, Consensual Violence : Sex, Sports, and the Politics of Injury, Oakland, California, University of California Press (ISBN 978-0-520-29065-5, lire en ligne), p. 71–72.