Aller au contenu

Dominique Mayet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Dominique Mayet
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nationalités
Formation
Activité
Place Dominique Mayet à Pratz son village natal.

Dominique Mayet est un artiste peintre français né le à Pratz et mort le à Lons-le-Saunier.

Dominique Mayet naît à Pratz dans le Jura le [1], d'un père cultivateur, Félix Mayet, et de son épouse Rose Saillard. Il intègre en 1948[2] l’École nationale supérieure des arts décoratifs[3] dont il sort diplômé en 1952 (promotion Rodin), après avoir travaillé dans l'atelier de Gromaire[2].

Il est remarqué en 1954 par le critique d'art George Besson, qui voit en lui la relève d'une tradition figurative, loue ses « mérites de constructeur sensible et robuste »[3]. Il en est un des fervents soutiens auprès des galeristes et dans la presse, écrivant notamment en 1964 que « [Dominique Mayet] appartient à cette génération de scrupuleux ouvriers pour qui l’audace la plus difficile est de ne pas paraître audacieux »[3].

Mayet expose ainsi dans le groupe « École de Paris » à la galerie Charpentier à Paris (1954, 1957, 1961)[2], à la galerie Miromesnil-Jean Cailac à Paris (1960, 1965)[3], au salon de la jeune peinture de 1956 à 1961[2], au musée national d’Art moderne à Paris, à Beyrouth (1961), à Londres (1973), à la galerie Vallotton à Lausanne (1986-89)[3].

Comme son ami Bonnard, Mayet aborde de multiples domaines artistiques : dessin, peinture, gravure, illustration, compositions murales, décors de théâtre[2]. Il est ainsi l'auteur de nombreuses toiles, mais aussi d'une peinture murale représentant l'Assomption de trente-cinq mètres carrés pour l’église de Doucier (1956)[2] et de plusieurs œuvres décoratives dans le cadre du 1 % artistique de la commande publique entre 1976 et 2001[2] : mosaïques pour le lycée de Moirans (1976), ppour le collège de Morez (1977), pour le lycée Saint-Claude (1978), pour la trésorerie principale de Dôle (1987), pour le collège du Plateau à Lavans-les-Saint-Claude (1984), décorations pour l'hôpital de Saint-Claude (2001)[3].

L'influence de Gromaire se fait sentir dans ses portraits et ses nus. Sa peinture est soigneusement élaborées, alliant des coloris chatoyants et harmonieux à des dessins sobres et structurés[2].

Dominique Mayet ne se soucie ni des courants picturaux ni des modes, son intention n’est pas non plus de plaire à une clientèle. Il aime parcourir son pays, prend des notes sur nature, les reprend à l’atelier pour élaborer ses oeuvres.

Il meurt le à Lons-le-Saunier[4], laissant deux enfants, François et Emmanuelle, de son mariage en décembre 1964 avec Monique Deterre[3].

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) « Dominique Mayet », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
  2. a b c d e f g et h C. Duverget, Musée de l'Abbaye, « Une famille d’artistes, Dominique Mayet – Jacques Petit », (consulté le )
  3. a b c d e f et g « Biographie Dominique Mayet Artiste peintre. », sur www.whoswho.fr (consulté le )
  4. Une famille d’artistes, Dominique Mayet – Jacques Petit (février – mai 2016).
  5. « Dominique Mayet », sur Centre Pompidou (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]

pFad - Phonifier reborn

Pfad - The Proxy pFad of © 2024 Garber Painting. All rights reserved.

Note: This service is not intended for secure transactions such as banking, social media, email, or purchasing. Use at your own risk. We assume no liability whatsoever for broken pages.


Alternative Proxies:

Alternative Proxy

pFad Proxy

pFad v3 Proxy

pFad v4 Proxy