Bossembélé
Bossembélé | ||
Administration | ||
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Pays | République centrafricaine | |
Préfecture | Ombella-M'Poko | |
Maire | Marie-Micheline Mbaye | |
Démographie | ||
Population | 10 750 hab. (2003[1]) | |
Géographie | ||
Coordonnées | 5° 16′ 03″ nord, 17° 38′ 35″ est | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : République centrafricaine
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Bossembélé est une ville de République centrafricaine située dans la préfecture de Ombella-M'Poko dont elle constitue l'une des six sous-préfectures.
Géographie
[modifier | modifier le code]Bossembélé est située à 157 km au nord de Bangui sur la RN1 (route nationale 1), reliant la capitale au Tchad. Elle constitue un carrefour à l'extrémité de la RN3 (route nationale 3) qui conduit vers l'ouest à Garoua-Boulaï sur la frontière camerounaise.
Histoire
[modifier | modifier le code]Du au , la localité est un chef-lieu de Subdivision dans la circonscription militaire de la M’Poko. La subdivision supprimée en 1919 est intégrée à la subdivision de Boali jusqu'en 1943, date à laquelle Bossembélé reprend le rang de chef-lieu de subdivision. Le , elle devient chef-lieu de district. Le , la République centrafricaine indépendante instaure la localité en chef-lieu de sous-préfecture de l’Ombella-M'Poko[2].
En , lors de la prise du pouvoir par la Séléka, la ville est pillée, la plupart des services de l'État sont restés fermés plusieurs mois[3]. Du 16 au , lors de la troisième guerre civile centrafricaine se déroule le massacre de Bossembélé.
Administration
[modifier | modifier le code]Quartiers et villages
[modifier | modifier le code]La population urbaine de la localité se répartit en 23 quartiers : Arabe 1, Bakété, Boani, Bodanga 2, Bodele Gbaya, Bodoua, Bogbado, Bogbalan, Bokengué, Bokoin Centre, Bokpale, Bomboula, Bornou 1, Bossambali, Gbabou, Gbadion, Gbakété, Gbaloudou, Haoussa, Kpetene, Ngando 1, Ngando 2, Onoguia Labelle.
La population rurale de la commune regroupe 46 villages: Bagono 1, Bagono 2, Bagono 3, Bakere 2, Boali 1, Boali 2, Bodanga, Bodele 1, Bodele 2, Bodoukpa, Boesse 1, Boesse 2, Bogali, Bogbaloko 1, Bogban, Bogbayele, Bogbaza, Bogbazou, Bogbom, Bogoe 1, Bogoin 1, Bogoin 2, Boguissi, Bokoin 1, Bokoin 2, Bomassana, Bomboula 1, Bomboula 2, Bondio 1, Bondio 2, Bondowe, Bossambali-Ngata, Bossangoa, Bossobien, Bossogbian 1, Bossogbian 2, Bougoudi 1, Bougoudi 2, Boyali 1, Boyali 2, Boyali 3, Boyola, Boyonguené, Gbadengué, Gbagono, Gbaloko 1, Gbaloko 2, Ndjo.
Instance judiciaire
[modifier | modifier le code]La ville est le siège d'un tribunal de grande instance (TGI) réhabilité en , il est du ressort de la cour d'appel de Bangui et sa juridiction s'étend sur les sous-préfectures de Boali, Bossembélé et Yaloké[4].
Éducation
[modifier | modifier le code]L'enseignement secondaire est assuré au lycée Modiba de Bossembélé.
Société
[modifier | modifier le code]L'église catholique Saint François de Sales de Bossembélé est le siège d'une paroisse depuis 1947, elle est également le siège d'une doyenné de l'archidiocèse de Bangui.
Économie
[modifier | modifier le code]La route Transafricaine 8 Lagos-Mombasa passe par Bossembélé.
La ville possède un aérodrome (code AITA : BEM).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Population des villes de RCA
- Loi 60.179 du 23 janvier 1961 portant création des préfectures et des sous-préfectures sur le territoire de la République Centrafricaine
- Journal de Bangui, Bossembélé: une ville complètement pillée 25 juillet 2013
- MINUSCA, La MINUSCA réhabilite le bâtiment du Tribunal de Grande Instance de Bossembélé 15 septembre 2015