Bataille de Álamos (1865)
Date | |
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Lieu | Álamos, État de Sonora |
Issue | Victoire des militants locaux |
Républicains mexicains | Second Empire mexicain |
• Antonio Rosales † | • Refugio Tánori (es) • José María Tranquilino Almada y Quirós (es) |
210 hommes | 2 000 hommes |
plus de 80 morts | ? |
Batailles
- Las Cumbres
- Atlixco
- 1er Puebla
- San Pablo del Monte
- Barranca Seca
- Cerro del Borrego
- Tampico (1863)
- 2e Puebla
- Fortín
- Camerone
- San Lorenzo
- Totoapan
- Morelia
- Campeche (1864)
- Veranos
- Tacámbaro
- La Loma
- Parral (1865)
- Chihuahua (1865)
- Álamos (1865)
- Ixmiquilpan
- Bagdad
- Camargo
- Miahuatlán
- Carbonera
- Guayabo
- Villa de Álvarez
- San Jacinto (1867)
- Querétaro
Coordonnées | 27° 00′ 47″ nord, 108° 33′ 43″ ouest | |
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La bataille de Álamos a lieu le , dans la ville de Álamos, dans l'état de Sonora, pendant l'expédition militaire française au Mexique. Elle se conclut par la victoire des militants mexicains locaux.
Contexte
[modifier | modifier le code]En , le général Antonio Rosales, ancien gouverneur de l'état de Sinaloa, est sollicité par les autorités de Álamos car 300 Français avaient débarqué et étaient en train de recruter des indigènes natifs de la région afin de se soulever contre le gouvernement de Juárez. Rosales part de Sinaloa le , commandant 500 soldats disposés à défendre la place.
Déroulement
[modifier | modifier le code]La nouvelle du nombre élevé d'ennemis cause une baisse de moral au sein des troupes républicaines, provoquant un grand nombre de déserteurs. Le , le général Antonio Rosales prend la caserne de la ville avec un très petit nombre de soldats. Il meurt le lendemain après avoir défendu la place attaquée par environ 2 000 miliciens indigènes issus des peuples Yaquis, Cora et Mayos, dirigés par les impérialistes Refugio Tánori (es) et le préfet impérial d'Álamos, José María Tranquilino Almada y Quirós (es)[1].
Résultat
[modifier | modifier le code]Tandis que l'ensemble de l'état de Sonora reconnaît l'autorité impériale, les miliciens locaux indiens demeurent maîtres d'Álamos. Cependant, par la suite des nouvelles combinaisons décidées par le maréchal François Achille Bazaine, en vue d'une potentielle agression des États-Unis, un seul régiment, le 62e de ligne, demeure dans les États de Sonora et de Sinaloa[2]. Le , à Álamos, une faible garnison de 400 hommes succombe sous le nombre des assaillants et, en dépit d'une défense vigoureuse, perd la moitié de ses effectifs[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Batalla de Álamos (1865) » (voir la liste des auteurs).
- (es) Gobierno del Estado de Sonora, Historia general de Sonora : Período del México independiente, 1831-1883, vol. 3, Sonora, Gobierno del Estado de Sonora, , 218 p., p. 183.
- Gustave Léon Niox 1874, p. 531.
- Gustave Léon Niox 1874, p. 662.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Gustave Léon Niox, Expédition du Mexique, 1861-1867; récit politique & militaire, Paris, .
- Vicente Riva Palacios, México á través de los siglos: historia general y completa del desenvolvimiento social, político, religioso, militar, artístico, científico y literario de México desde a antigüedad más remota hasta la época actual; obra, única en su género, México, G. S. López, (ISBN 978-9-70310-932-6).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code](es) « Año 1865. Levantamiento de Yaquis, Mayos y Opatas por la intervención francesca. Derrota y muerte del General Antonio Rosales por Almada y Tánori », sur cdigital.dgb.uanl.mx, (consulté le ).