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Bélâbre

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Bélâbre
Bélâbre
L'hôtel de ville en 2017.
Blason de Bélâbre
Blason
Bélâbre
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
Arrondissement Le Blanc
Intercommunalité Communauté de communes Marche Occitane - Val d'Anglin
Maire
Mandat
Laurent Laroche
2020-2026
Code postal 36370
Code commune 36016
Démographie
Gentilé Bélabrais
Population
municipale
924 hab. (2021 en évolution de −5,71 % par rapport à 2015)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 33′ 08″ nord, 1° 09′ 32″ est
Altitude Min. 95 m
Max. 156 m
Superficie 40,14 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Le Blanc
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Gaultier
Législatives Première circonscription
Localisation
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Bélâbre
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Bélâbre
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Bélâbre
Liens
Site web ville-belabre.fr

BélâbreÉcouter est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Géographie

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Localisation

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La commune est située dans le sud-ouest[1] du département, à la limite avec le département de la Vienne.

Elle est située dans la région naturelle de la Brenne, au sein du parc naturel régional de la Brenne.

Les communes limitrophes[1] sont : Chalais (4 km), Mauvières (6 km), Liglet (8 km), Ruffec (9 km), Ciron (11 km), Lignac (11 km) et Le Blanc (12 km).

Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Saint-Gaultier (22 km), Le Blanc (12 km), Châteauroux (50 km), La Châtre (63 km) et Issoudun (77 km).

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Géologie et relief

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La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[2].

Hydrographie

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Le territoire communal est arrosé par la rivière Anglin[3] et comprend plusieurs étangs.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Centre et contreforts nord du Massif Central » et « Poitou-Charentes »[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 771 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune du Blanc à 12 km à vol d'oiseau[6], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 776,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Bélâbre est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].

Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Blanc, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,2 %), zones agricoles hétérogènes (25,3 %), prairies (21,1 %), terres arables (19 %), zones urbanisées (1,7 %), eaux continentales[Note 2] (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

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Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : la Fumasse, les Gorciers, Nesme, Jovard et Puyrajoux[3].

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 730, ainsi qu'en 2014 alors qu'il était de 702 en 2009[I 2].

Parmi ces logements, 65,6 % étaient des résidences principales, 20,4 % des résidences secondaires et 14 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,7 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bélâbre en 2020 en comparaison avec celle de l'Indre et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (20,4 %) supérieure à celle du département (10,7 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation des résidences principales, 78,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,1 % en 2014), contre 68,4 % pour l'Indre et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Bélâbre en 2020.
Typologie Bélâbre[I 2] Indre[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 65,6 76 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 20,4 10,7 9,7
Logements vacants (en %) 14 13,3 8,2

Voies de communication et transports

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Voies routières

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Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 10, 15, 53, 54, 54C, 61, 98 et 927[14].

La ligne du Blanc à Argenton-sur-Creuse via Saint-Benoît-du-Sault passait par le territoire communal, trois gares (Puyrajoux, Bélâbre et La Gendarmerie) desservaient la commune. La gare ferroviaire la plus proche est la gare d'Argenton-sur-Creuse[14], à 35 km.

Bélâbre n'est pas desservie par des dessertes de bus.

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[14], à 64 km.

Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays de la Brenne[3].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Bélâbre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Luzeraize, est classée au niveau de risque 4, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bélâbre.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 726 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 708 sont en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[20].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1993, 2009, 2011, 2016, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[15].

Ses habitants sont appelés les Bélabrais[21].

Entre Bélâbre et Mauvières, existe une pierre couchée sur l’ancien chemin de Puyrajoux au Blanc, c’est une pierre levée.

Aussi énigmatique que ce mégalithe est le lieu-dit « le Cimetière au Chien » en limite des communes de Chalais, Ruffec et Ciron. Les anciennes paroisses qui ont formé la commune de Bélâbre sont encore marquées par leurs églises. Le prieuré de Jovard dépendait de l’abbaye de Méobecq. L’église formée d’une nef et d’un clocher est dédiée à la Vierge et garde deux statues de bois. On y venait autrefois « en voyage ». Il fallait suivre un parcours marqué de sept croix jusqu’à la fontaine du Magnoux où l’on jetait quelques pièces de monnaie. Ce pèlerinage se continue toujours. L’église de Nesme fut propriété des bénédictins de Saint-Savin-sur-Gartempe qui la reçurent en don en 1092. À l’Épeau, le prieuré dépendait de Grandmont.

Par lettre de 1372, le roi Charles V donnait à son « amé et féal chevalier Jehan de Pocquières...le chastel de Bel arbre, assis en Guienne, à trois lieues ou environ prez de Oblanc, confisqué sur Périchon de Naillac[22], Anglais tenant le party ennemy, et valant 120 livres de rente » Les deux seigneuries voisines de la Salle et de Bel Arbre furent réunies en 1498. La terre de Bélâbre appartint successivement à Pierre III de Pocquières, à Louis de Chazerat (mi-XVIe siècle, bailli du duché de Berry pour Marguerite de Valois, époux en 1530 de l'héritière Anne de Pocquières), à Jean de Durfort de Born († 1613 ; curateur d'Anne de Pocquières — âgée, veuve et sans postérité — dès avant 1593).

Les guerres de Religion n’épargnèrent pas Bélâbre qui avait un temple de l’église réformée. Deux sièges, l’un en 1587 par les calvinistes, l’autre en 1591 par les Ligueurs, apportèrent leurs ravages.

Armand-Léon de Durfort de Born — fils de Jean de Durfort[23] et époux d'une cousine issue de germain de Sully : Lucrèce de Béthune, fille de Florestan de Béthune-Mareuil de Congy — était lieutenant général de l’artillerie royale. Sa ruine devait amener le « chasteau et maison forte, garnie d’un portail, tours, pavillons, fossés, pont-levis et basse-cour » à Jacques Ier Lecoigneux (1588/1589-1651)[24],[25]. Lié à Gaston d'Orléans dont il fut le chancelier, père de François Le Coigneux (1624-1702 ; son fils aîné, conseiller-clerc au Parlement, frondeur et poète), il était président à mortier au Parlement de Paris et joua un rôle important pendant la Fronde. Exilé pendant un temps, il revint en France à la mort de Louis XIII et obtint l’érection de son domaine — Bélâbre, Liglet, Ajoux, la Luzeraise et le Châtelier, acquis en 1649 — en marquisat le 8 juillet 1650. Par sa troisième femme Eléonore de Chaumont épousée en 1640, il pouvait exciper d'une parenté avec les Durfort de Born : la grand-mère maternelle d'Eléonore, Renée de Polignac, était la sœur de Louise de Polignac, la femme de Jean de Durfort et la mère d'Armand-Léon de Durfort de Born ; Renée et Louise de Polignac étaient filles de Christophe de Polignac d'Escoyeux, dont la mère était une Pocquières.

Son deuxième fils, le 2e marquis de Bélâbre Gabriel Lecoigneux († 1709 ; demi-frère de François), conseiller du roi en ses conseils, réalisa un parc magnifique qui bordait l’Anglin. Son dernier fils homonyme Jacques Lecoigneux, † 1686, le seul né d'Eléonore de Chaumont, marquis de Montmélian et Mortefontaine, lui aussi président à mortier au Parlement de Paris, convola également trois fois : sa deuxième épouse, mariée en 1659, fut Marie d'Aloigny de Rochefort du Blanc, sœur du maréchal. Polyxène Le Coigneux (1641-1705), sœur de Jacques et demi-sœur de François et de Gabriel, épousa Henri-Emmanuel Hurault de Vibraye. Fils de Gabriel, le 3e marquis Jacques II Lecoigneux (1683-1728) fut colonel de régiment de Bélâbre puis brigadier des armées du roi. Fils de Jacques II, le 4e marquis Louis-Jacques Lecoigneux (1715-1752) agrandit encore les possessions familiales. Fils de Louis-Jacques, le 5e marquis de Bélâbre Jacques Louis Guy Lecoigneux (1751-1813 ; postérité), lieutenant des maréchaux de France en 1789, devait émigrer à la Révolution.

Un descendant de la famille Lecoigneux eut en 1832 une singulière idée. Ayant lu un récit historique qui faisait à tort mourir à Bélâbre Guillaume de Flavy, capitaine de Compiègne parfois jugé responsable de la capture de Jeanne d’Arc, il fit élever sur un îlot de l’Anglin un tombeau doté d’un gisant d’emprunt. Les historiens rétablirent un jour la vérité mais le plus cocasse dans le destin de ce tombeau figuré, ce fut la crédulité populaire qui vit dans le gisant non pas un personnage historique mais « saint Greluchon », favorable aux femmes désirant avoir enfant. Elles venaient se baigner dans un bras de la rivière proche du monument.

Après la jacquerie de Buzançais en 1847 (provoquée par la cherté du blé), des émeutes ont lieu à Bélâbre[26].

Le terroir porte des traces d’anciennes forges de fer. Le dernier haut-fourneau s’est éteint en 1875. L’église actuelle date de 1852.

À la suite du redécoupage cantonal de 2014[27], la commune n'est plus chef-lieu de canton. En 2023, le conseil municipal vote pour l'installation d'un Centre d'accueil de demandeurs d'asile (CADA) au cœur du village, avec une capacité de 38 places, mais ce projet provoque des tensions[28]. Le dossier est officialisé par la préfecture et géré par l’association Viltaïs de Moulins (Allier)[29].

Politique et administration

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La commune dépend de l'arrondissement du Blanc, du canton de Saint-Gaultier, de la première circonscription de l'Indre et de la communauté de communes Marche Occitane - Val d'Anglin[I 1].

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Adrien Couturaud    
1997[30],[31] mars 2014 René Duplant UMP Conseiller général de l'Indre (2001-2015)
Agent général d'assurances retraité
mars 2014[32] En cours Laurent Laroche SE Directeur à La Poste

Instances judiciaires et administratives

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La commune dispose des services suivants :

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[38].

En 2021, la commune comptait 924 habitants[Note 3], en évolution de −5,71 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1268989201 0312 0002 1362 1652 2342 346
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2172 2212 2102 1252 1052 1202 0852 0111 918
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8751 8741 8131 5561 5451 5071 4921 5151 363
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 2771 3361 2601 0671 0621 0299769691 020
2015 2020 2021 - - - - - -
980934924------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,5 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (28,2 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (44,9 %) est supérieur au taux départemental (35,8 %).

En 2020, la commune comptait 452 hommes pour 482 femmes, soit un taux de 51,6 % de femmes, inférieur au taux départemental (51,7 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[I 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,8 
90 ou +
2,7 
13,1 
75-89 ans
18,9 
27 
60-74 ans
26,1 
20,6 
45-59 ans
20,1 
14,2 
30-44 ans
10,6 
10 
15-29 ans
9,8 
13,5 
0-14 ans
11,8 
Pyramide des âges du département de l'Indre en 2021 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
10,4 
75-89 ans
13,7 
22,2 
60-74 ans
22,2 
21,1 
45-59 ans
20,3 
15,4 
30-44 ans
14,6 
14,4 
15-29 ans
12,5 
15,4 
0-14 ans
13,7 

Manifestations culturelles et festivités

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Enseignement

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La commune dépend de la circonscription académique du Blanc.

La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.

Culte catholique

La commune de Bélâbre dépend de l'archidiocèse de Bourges, du doyenné du Val de Creuse[44] et de la paroisse de Sainte-Jeanne-Elisabeth - Le Blanc. Le lieu de culte est l'église de Nesmes.

La commune se situe dans la zone d’emploi du Blanc et dans le bassin de vie du Blanc[I 1].

Un camping est présent dans la commune. Il s'agit du camping municipal La Quintaine qui dispose de 26 emplacements[45].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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  • François-Jacques Pâtureau de Miran, seigneur de Miran, la Place, les Varennes, le Chatelier, Brenne, et Sigougnolles, conseiller du roi, né le 6 janvier 1727 à Bélabre et décédé le 16 octobre 1806 (79 ans) à Châteauroux. Il fut négociant, conseiller du roi, greffier en chef en l'élection de Châteauroux, président du tribunal de commerce de l'Indre, grand notable électeur de l'Empire en 1803 et 1806[47].
  • Gaston Chérau (1872-1937), écrivain, journaliste, photographe. Il passa ces dernières années à Bélâbre où il écrivit son roman « Le pays qui a perdu son âme », largement inspiré de l'histoire de Jacques Gabriel Lecoigneux, 8e marquis de Bélâbre.
  • Georges de Beauregard (1920-1984), producteur de cinéma. Dans les années soixante, il séjourna à Bélâbre dans une maison qu'il avait acquise dans le centre-bourg.
  • Léon Mba (1902-1967), homme d'état gabonais, premier président de la République gabonaise, venait séjourner à Bélâbre. La rue de sa résidence porte aujourd'hui son nom. En 1961, il offrit un vitrail à l'église Saint-Blaise. Il fit réaliser une double verrière de la façade et la rosace qui la surmonte, ainsi qu'une baie de la nef.

Héraldique, logotype et devise

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Blason de Bélâbre Blason
D'azur aux trois porcs-épics d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Logotype de la commune de Bélâbre :

Sur les autres projets Wikimedia :

wikilien alternatif2

Les coordonnées de cet article :

Bibliographie

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  • Pierre Brunaud, Les cantons de Saint-Benoît-du-Sault et Bélâbre, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, , 128 p. (ISBN 2842534956).
  • Maxime-Jules Berry, Bélâbre : monographie de Maxime-Jules Berry, Royer, 1950, réédition 1992, 375 p.
  • Laurence Chatel de Brancion [dir.], Val de Creuse et Val d'Anglin. Nature et patrimoine. Guide, Bélâbre, Histaval, 2023, p. 70-76 (notice de Michel Jouanneau).
  • Daniel Fabre, Bélâbre en 1789, Bernard Royer, , 215 p.
  • Guillaume Cotinat, Bélâbre, du compagnon du chevalier Bayard aux marquis Le Coigneux, La Marnière, , 245 p.
  • Gaston Chérau, Le pays qui a perdu son âme, 1934, réédition 1993.
  • Françoise Trotignon, Marquises et marquis de Bélâbre. Splendeur et tragédie en Berry, Bélâbre, Association Patrimoine Bélâbre, 2020.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Bélâbre »..
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Bélâbre » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Bélâbre - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Bélâbre - Section LOG T7 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans l'Indre » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
  7. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Commune de Bélâbre (36016). », (consulté le ).

Autres sites

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  1. a b et c « Indre », sur le site de Lion 1906, consulté le 3 septembre 2018.
  2. « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique, consulté le 3 septembre 2018.
  3. a b et c « Bélâbre » sur Géoportail., consulté le 17 septembre 2018.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Bélâbre et Le Blanc », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Le Blanc », sur la commune du Blanc - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Le Blanc », sur la commune du Blanc - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
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