Beaucoup de variantes d’interfaces graphiques existent. GNU/Linux peut ainsi s’utiliser de manière très accessible et intuitive.
À la base de tout, on trouve un serveur X chargé des fonctions primitives d’affichage et de la gestion de la souris, de l’écran et du clavier. L’affichage graphique des ordinateurs utilisant Unix fonctionne selon un modèle client-serveur. Les deux principaux serveurs X sous GNU/Linux sont X.org et XFree86 ; d’autres serveurs comme Xgl et AIGLX permettent d’obtenir des effets 3D ou de transparence (disponibles avec X via compiz).
Par-dessus viennent se « greffer », un gestionnaire de fenêtres et un environnement de bureau(optionnel). Ce dernier englobe un gestionnaire de fichiers, ainsi que divers utilitaires et logiciels visant à fournir une interface graphique cohérente pour l’utilisateur. Les deux plus célèbres sont KDE et GNOME. Citons aussi Xfce, qui est plus léger.
GNU/Linux permet d’avoir une ligne de commande bien que depuis, le système X existe depuis juin 1986. Certaines personnes utilisent encore le mode console pour ses avantages : universalité, rapidité, légèreté et efficacité. En effet, le mode commande est très adapté au traitement d’opérations répétitives (batch). Ainsi, beaucoup de serveurs tournant sous GNU/Linux sont dépourvus d’environnement graphique.
En plus de pouvoir utiliser la ligne de commande directement après le démarrage de GNU/Linux, sans lancer d’interface graphique, il est également possible d’utiliser des terminaux virtuels depuis l’interface graphique. Citons xterm, ou encore Konsole (issu de l’environnement de bureauKDE), Gnome Terminal (issu de GNOME).
Les principaux outils et commandes utilisables dans un terminal GNU/Linux, ou plus généralement sous les systèmes de Type UNIX, sont listés ici. Voir aussi les articles détaillés sur grep, man, chmod… ou l’article Commandes Unix.
Il existe plusieurs distributions Linux. Une distribution Linux est un ensemble logiciel composé d’un noyau Linux et d’applications (pour la plupart libres).
Emacs est une famille d’éditeurs de texte créée par Richard Stallman, disposant d’un ensemble extensible de fonctionnalités et très populaire parmi les utilisateurs Linux.
Eric Steven Raymond, connu également sous les initiales ESR, est un célèbre hacker à qui l’on doit notamment la popularisation du terme open source pour décrire les logiciels libres. Il est également l’auteur de l’essai La Cathédrale et le Bazar.
Un logiciel libre est un logiciel que chaque utilisateur a le droit d'utiliser, d'étudier et de modifier sans restriction. Chacun peut aussi le redistribuer sans restriction, si ce n'est l'éventuel devoir de préserver son caractère libre. La notion de logiciel libre est popularisée depuis la première moitié des années 1980 par Richard Stallman, d'abord avec le projet GNU, puis par la Free Software Foundation (FSF) et enfin par des dizaines de milliers de projets indépendants, dont le plus connu est Linux. À la fin des années 1990, le succès des logiciels libres suscite un vif intérêt dans les médias et l'industrie informatique[1]. Les logiciels libres sont souvent présentés comme la principale alternative aux « logiciels propriétaires », notamment ceux de Microsoft.
Il ne faut pas confondre les logiciels libres avec des logiciels simplement gratuits (freewares), ni avec les sharewares, ni avec des logiciels tombés dans le domaine public. La notion de logiciel Open source établie par l'Open Source Initiative est en revanche très proche de celle de logiciel libre.
↑Un point culminant du succès économico-médiatique des logiciels libres est l'introduction en bourse de VA Linux, qui a connu une hausse record de 698 %.