Ligne de Bologne à Pagny-sur-Meuse
Ligne de Bologne à Pagny-sur-Meuse | |
Pays | France |
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Historique | |
Mise en service | 1867 – 1873 |
Électrification | 1984 (électrification partielle) |
Fermeture | 1970 – 1992 (fermeture partielle) |
Concessionnaires | Est (1863 – 1938) SNCF (1938 – 1997) RFF (1997 – 2015) SNCF Réseau (à partir de 2015) |
Caractéristiques techniques | |
Numéro officiel | 026 000 |
Longueur | 95 km |
Écartement | standard (1,435 m) |
Électrification | 25 kV – 50 Hz Saint-Germain-sur-Meuse à Pagny-sur-Meuse |
Pente maximale | 15 ‰ |
Nombre de voies | Voie unique (Anciennement à double voie) |
Trafic | |
Propriétaire | SNCF |
Exploitant(s) | SNCF |
Trafic | Fret (de diverses entreprises) |
Schéma de la ligne | |
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La ligne de Bologne à Pagny-sur-Meuse est une ligne de chemin de fer française à écartement standard qui relie les gares de Bologne, à proximité de Chaumont, et de Pagny-sur-Meuse, située entre les gares de Lérouville et Toul de l'axe entre Paris-Est et Strasbourg.
Elle constitue la ligne no 026 000 du réseau ferré national. Historiquement, elle constiuait la partie ouest de la ligne 24 (Chaumont – Épinal) ainsi que la ligne 247 (Neufchâteau – Pagny-sur-Meuse) dans l'ancienne numérotation SNCF des lignes de la région Est.
Historique
[modifier | modifier le code]La ligne est déclarée d'utilité publique en tant qu'itinéraire « de Chaumont à la ligne de Paris à Strasbourg » par décret impérial le [1]. Le décret prévoit que la ligne se détache de celle de Chaumont à Blesmes « à ou près Bologne » et passe « à ou près Neufchâteau ». Par une convention signée avec le ministre des Travaux publics le , la Compagnie des chemins de fer de l'Est en reçoit la concession. Cette convention est approuvée par décret impérial le [2].
Dates d'ouverture :
- de Bologne à Neufchâteau, le ;
- de Vaucouleurs à Pagny-sur-Meuse, le ;
- de Neufchâteau à Vaucouleurs, le .
Fermeture aux trafic voyageurs :
- de Neufchâteau à Pagny-sur-Meuse, le ;
- de Bologne à Neufchâteau, le .
Fermeture au trafic fret :
- de Sauvigny à Maxey-sur-Vaise, le ;
- de Coussey à Sauvigny, le ;
- de Maxey-sur-Vaise à Saint-Germain-sur-Meuse le .
Déclassement :
- De Sauvigny à Maxey-sur-Vaise (PK 66,140 à 72,000), le [3] ;
- de Coussey à Sauvigny, le ;
- de Maxey-sur-Vaise à Saint-Germain-sur-Meuse (PK : 72,600 à 88,100), le [4].
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Tracé et profil
[modifier | modifier le code]Le profil est médiocre avec des déclivités de 15 mm/m entre Bologne et Neufchâteau et 13 mm/m au-delà.
Infrastructure
[modifier | modifier le code]La ligne était à voie unique à l'origene et a été mise à double voie (). La deuxième voie sera déposée en 1944 par l'occupation allemande afin de récupérer les rails.
Électrification
[modifier | modifier le code]La partie nord de la ligne a été électrifiée en 25 kV – 50 Hz entre Saint-Germain-sur-Meuse et Pagny-sur-Meuse (mise en service le ) afin de desservir les carrières de pierre à chaux de Saint-Germain. La gare de Neufchâteau a été électrifiée le avec la mise sous tension entre Vandières et Neufchâteau (lignes de Frouard à Novéant et de Culmont-Chalindrey à Toul).
Exploitation
[modifier | modifier le code]Aujourd'hui, les sections entre Bologne et Rimaucourt, et de Neufchâteau à Coussey ne sont pas exploitées.
Un service de cyclo-draisines a néanmoins pris place sur la section comprise entre Bologne et Andelot exploité à partir de la gare de Chantraines[5].
La partie nord de la ligne reste active entre Saint-Germain-sur-Meuse et Pagny-sur-Meuse pour le trafic de pierre à chaux. Il existait jusqu'à récemment un faible trafic fret entre Neufchâteau et Rimaucourt ; cependant, certains passages à niveau de cette section ont été déferrés en 2018[6].
Galerie de photographies
[modifier | modifier le code]-
L'ancienne gare de Vaucouleurs.
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Le viaduc à quatre arches d'Ugny-sur-Meuse.
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L'ancienne gare de Saint-Germain-sur-Meuse.
-
Les voies à la carrière Solvay de Saint-Germain-sur-Meuse.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « N° 9324 - Décret impérial qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer de Chaumont à la ligne de Paris à Strasbourg : 14 juin 1861 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 18, no 953, , p. 236.
- « N° 11549 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 1er mai 1863, entre le ministre du Commerce, de l'Agriculture et des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de l'Est : 11 juin 1863 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 22, no 1141, , p. 138 - 146 (lire en ligne).
- Journal Officiel de la République française du 18 novembre 1970, p. 10609.
- Journal Officiel de la République française du 11 décembre 1992, p. 16899.
- « Cyclo-rail des 3 vallées », sur Tourisme en Haute Marne, (consulté le )
- Le passage à niveau situé sur la D 16 au niveau de la commune de Saint-Blin a notamment été déferré.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- André Gibert et José Banaudo, Trains oubliés – Volume 1 : L'Alsace-Lorraine, l'Est, éditions du Cabri, 1981
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Transports par département :