Ingrandes-de-Touraine
Ingrandes-de-Touraine | |||||
L'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chinon | ||||
Intercommunalité | C.C. Touraine Ouest Val de Loire | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Jean Dufresne 2017-2020 |
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Code postal | 37140 | ||||
Code commune | 37120 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Igorandais | ||||
Population | 551 hab. (2014 ) | ||||
Densité | 58 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 17′ 01″ nord, 0° 16′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 33 m Max. 113 m |
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Superficie | 9,46 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Langeais | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Coteaux-sur-Loire | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
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Ingrandes-de-Touraine est une ancienne commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
Géographie
[modifier | modifier le code]Les rives de la rivière Lane et de son affluent la Marche formaient l'ancienne limite de la Touraine et de l'Anjou, sous l'Ancien Régime et jusqu'à la Révolution française.
La commune d'Ingrandes-de-Touraine est située dans la Touraine angevine.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom d'Ingrandes apparaît pour la première fois dans les textes sous la forme Ingrandia en 1198[1].
Ingrandes est un nom dérivé du toponyme gaulois *equoranda[2] qui signifie juste aux limites ou limite équitable[3]. Il indique une limite territoriale ou une frontière. À l'époque gauloise, Ingrandes était située à la limite entre les peuples des Turons et des Andécaves, qui devint ensuite limite entre l'évêché de Tours et celui d'Angers, puis entre la Touraine et l'Anjou ; mais, lors de la formation des départements, en 1790, le transfert du pays de Bourgueil au département d'Indre-et-Loire place Ingrandes à 16 km de la limite départementale.
Jusqu'en 1920, la commune s'appelait simplement Ingrandes. Afin de la différencier d'Ingrandes (Maine-et-Loire), d'Ingrandes (Vienne) (qui est situé à la limite de l'Indre-et-Loire) et d'Ingrandes (Indre), il fut décidé de préciser son appartenance à la Touraine.
Histoire
[modifier | modifier le code]Ancien vicus, frontière des Turons, sur la voie romaine de Tours à Angers.
Fief de l'abbaye de Bourgueil depuis la fin du XIIe siècle.
Ingrandes (tout comme Bourgueil), relevait de la sénéchaussée de Saumur sous l'Ancien Régime.
Limite frontalière entre les anciens duchés d'Anjou et de Touraine.
En 1790, Ingrandes et le pays de Bourgueil seront rattachés au tout nouveau département d'Indre-et-Loire.
Le , elle est intégrée à la commune nouvelle de Coteaux-sur-Loire[4].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[6],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 551 habitants, en évolution de +10,2 % par rapport à 2009 (Indre-et-Loire : +2,63 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de Minière
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Jean-Noël Proust est né le à Ingrandes. Entré comme boursier au collège Rabelais de Chinon, puis en classe préparatoire au lycée Descartes de Tours, il est reçu dès sa première tentative à l’École polytechnique, à l’École normale supérieure et à plusieurs grandes écoles d’ingénieurs. Il choisit Polytechnique, puis l’École des Mines de Paris. Il est d’abord en poste dans le Nord puis au ministère de l’Industrie. Il est aussi administrateur de plusieurs grands groupes industriels publics . Il meurt en 1977 et repose au cimetière d’Ingrandes dans le caveau familial. L’école communale porte son nom.
Pierre Berneau, neveu de Jean-Noël Proust, est né le . Après ses études secondaires au lycée Descartes de Tours, il poursuit ses études supérieures à Paris, à la Sorbonne, à la faculté de droit et à Sciences-Po. Il est notamment docteur d’État ès sciences économiques. Analyste financier à la banque Paribas (1956-1958), puis économiste et financier au groupe Ugine, il en devient directeur général et président de plusieurs filiales. À l’Union des assurances de Paris, devenue Axa (1983-1996), il participe à la gestion d’un très important portefeuille d’investissements. Parallèlement, il enseigne à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, à Sciences Po, à l’École nationale d’administration, aux universités de Stanford, de Cambridge et de Shanghai. Il publie des articles dans plusieurs revues et est aussi Docteur honoris causa de plusieurs universités étrangères. Il est administrateur et éditorialiste d’Investir (1974-1983). Il est conseiller spécial du Premier ministre (1976-1981) puis de plusieurs gouvernements. Il est maire d’Ingrandes de 1971 à 1984 et membre du Comité d’expansion d’Indre-et-Loire.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- A.D. 37-H 990 ; B.M. de Tours, Ms 1338, fol. 70, cartulaire de Bourgueil.
- Cf. Charles Rostaing, Les Noms de lieux, PUF, 1969, coll. Que sais-je ?, p. 40. Il s'agit d'un terme reconstitué, d'où la marque *.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne). § 3076, p. 196.
- « Recueil des actes administratifs spécial n°37-2016-10002 », sur le site de la préfecture d'Indre-et-Loire, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .