Agriculture.
La campagne agricole n'est pas encore gagneeApres avoir termine l'operation de semis, les petits agriculteurs sont sur le qui-vive. Pour l'heure, aucun signe meteorologique n'indique qu'il va pleuvoir, du moins pour les prochains dix jours, alors que le mois de janvier est connu pour etre le moment opportun pour esperer une bonne quantite de pluie. Aupres des agriculteurs, c'est l'inquietude totale. Cela fait presque un mois qu'il n'a pas plu, hormis quelques ondees eparses, qui n'ont aucun impact positif.
[beaucoup moins que]On commence a sentir un peu la secheresse[beaucoup plus grand que], alerte un cultivateur de la region de Chaouia-Ourdigha, tout en ajoutant [beaucoup moins que]que la campagne agricole n'est pas encore gagnee[beaucoup plus grand que]. Faute d'alternative, les agriculteurs sont en train de scruter le ciel, invoquant la benediction divine pour qu'ils puissent mener l'operation de desherbage et de fertilisation en matiere de culture des semis precoces qui sont en debut de tallage. Certains d'entre eux, las d'attendre des averses qui ne viennent toujours pas, ont ralenti leur activite. D'autres ont cesse carrement toute activite en attendant la suite des evenements, et ce dans un contexte climatique peu clement, avec des temperatures estivales frolant parfois les 25 degres durant le jour. S'agissant des semis tardifs, le danger n'est pas non plus ecarte, surtout pour les legumineuses. Des pluies sont indispensables dans les prochains jours pour obtenir une levee homogene, sinon ces cultures courent le risque d'etre condamnees. L'impact des legumineuses sur la fertilite du sol n'est plus a demontrer, d'oE la necessite de bien rehabiliter cette filiere, nous affirme un expert.
Il faut souligner aussi que dans telles conditions, d'autres agriculteurs n'envisagent pas pour le moment de se preparer aux cultures printanieres (mais, tournesol, plante sucriere...). La lassitude des agriculteurs se lit egalement au niveau d'un autre aspect non moins important, celui portant sur les intrants (engrais et fertilisants). L'absence d'un veritable controle des prix laisse le marche a la merci des speculateurs. Alors que l'Etat envisage d'augmenter la productivite en mobilisant une enveloppe budgetaire consequente, et destinee uniquement au soutien de ces produits, la realite est tout autre. A titre exemple, le fertilisant dit [beaucoup moins que]Uree[beaucoup plus grand que] est vendu a 500 DH le quintal. Ce qui depasse largement la capacite financiere des agriculteurs. Sachant qu'un hectare a besoin au moins d'un quintal de ce produit pour mener a bien une operation normale de fertilisation, beaucoup d'agriculteurs ont deja fait l'impasse sur ces produits essentiels. Seul point positif, les pluies qui ont ete enregistrees jusqu'ici ont largement profite au cheptel, un domaine dans lequel aucun souci n'est a ce faire. Pour le moment.
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Publication: | Al Bayane (Al Dar Al Bayda', Morocco) |
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Date: | Jan 8, 2013 |
Words: | 458 |
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