ameuter
(Mot repris de ameutassiez)ameuter
v.t.ameuter
(amøte)verbe transitif
ameuter
Participe passé: ameuté
Gérondif: ameutant
Indicatif présent |
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j'ameute |
tu ameutes |
il/elle ameute |
nous ameutons |
vous ameutez |
ils/elles ameutent |
AMEUTER
(a-meu-té) v. a.REMARQUE
- Ameuter, v. n. s'est dit pour se réunir à la meute, et, figurément, se réunir à un parti, à une coterie. Chamillart l'emporta [sur Bagnols], et Bagnols quitta l'intendance et vint ameuter à Paris [SAINT-SIMON, 199, 148]Inusité en cet emploi.
HISTORIQUE
- XVIe s. Les reformez, quoique tous esperdus par les divers combats, s'ameutoient à retirer le Prince [D'AUB., Hist. I, 216]Trois puissans fleaux de Dieu furent en mesme temps desploiez sur la France occidentale ; car la famine et la peste s'ameuterent à la guerre [ID., ib. III, 5]Je descouplay mes chiens et for-huant après, Les nommant par leurs noms, il n'y eut ny forès, Montagnes ny chemins, ny lande inhabitée, Qui ne fissent un bruit sous ma chasse amutée [RONS., 670]
ÉTYMOLOGIE
- À (voy. à) et meute.
ameuter
Il signifie par analogie Attrouper plusieurs personnes, particulièrement dans une intention séditieuse. Il ameuta les oisifs du quartier. Quand il eut ameuté tous ses amis pour faire passer cette délibération... Les factieux ameutèrent la populace. Le peuple s'était ameuté sur la principale place de la ville. Ils s'ameutèrent contre lui. Son intransigeance ameuta tout le monde contre lui.
ameuter
Ameuter, C'est une terme de venerie. Fouillous au chapitre 11. Par ce que ceux qui sont nourris ensemble s'entendent et ameutent mieux, que ne font pas chiens amassez.
ameuter
AMEUTER, v. a. [A-meu-té.] Au prop. il vient de meute. Mettre des chiens en état de bien chasser ensemble. — Au fig. atrouper et exciter à la sédition. "Il ameuta les Marchands du quartier; ameuter la Populace. — Dans Trévoux il a un autre sens qui ne paraît pas avoir de raport au premier, qui lui est même contraire. — Mettre l'union et la concorde dans un corps. C'est un terme populaire et ridicule.