Tombel

commune du Cameroun

Tombel est une commune du Cameroun située dans la région du Sud-Ouest et le département de la Koupé-Manengouba.

Tombel
Tombel
Route reliant le quai au village de Tombel
(vue historique)
Administration
Pays Drapeau du Cameroun Cameroun
Région Sud-Ouest
Département Koupé-Manengouba
Démographie
Population 57 017 hab.[1] (2005)
Géographie
Coordonnées 4° 44′ 47″ nord, 9° 40′ 13″ est
Localisation
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Tombel
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
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Tombel
Géolocalisation sur la carte : région du Sud-Ouest
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Tombel

Géographie

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La localité est située sur la route provinciale P17 à 50 km au sud du chef-lieu départemental Bangem, au nord de l'axe Loum-Kumba, à 38 km à l'est de Kumba et à 8 km à l'ouest de Loum dans la région Littoral. La commune s'étend du nord au sud, du Parc national de Bakossi au nord à la vallée du fleuve Moungo au sud et au flanc occidental du Mont Koupé (2 064 m) à l'est.

Communes limitrophes de Tombel
Konye, Nguti Bangem Manjo
Kumba II   Loum
Kumba III Mombo Njombe-Penja

Histoire

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Comme d'autres viles camerounaises, Tombel est le théâtre en de manifestations contre l’arrestation de militants indépendantistes. Au moins trois manifestants sont abattus[2].

À partir du milieu des années 1950, les migrants bamilékés deviennent la cible des élites autochtones qui les accusent d'avoir accaparé les terres les plus fertiles et de favoriser le « terrorisme ». En 1965, des groupes bakossi (autochtones) constituent des milices pour combattre les rebelles et se voient offrir, à partir d'aout 1966, des armes par les autorités et un encadrement par la police mobile du département[2].

Le , ces milices attaquent plusieurs villages et procèdent à une extermination méthodique des villageois bamilékés. Officiellement, les massacres ont fait 236 morts et un millier de blessés[2].

Population

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Lors du recensement de 2005, la commune comptait 57 017 habitants[1], dont 15 632 pour Tombel Ville. Les Bakossi, les peuples des Hauts-Plateaux camerounais (Bamilékés), les Nigérians, les Banyang et les Oroko forment les principaux groupes ethniques de la commune[3].

Chefferies traditionnelles

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La commune compte 53 chefferies de 3e degré et deux chefferies de 2e degré[4] :

  • Chefferie Tombel-Town
  • Chefferie Nyasoso

Structure administrative de la commune

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Outre la ville de Tombel et ses différents quartiers, la commune comprend notamment les villages suivants [1] :

Environnement et aires protégées

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La partie la plus au nord de la commune s'étend sur le Parc national de Bakossi, Les zones forestières classées sous statut protégé comprennent le Parc national de Bakossi (29 320 ha), la réserve écologique intégrale du mont Koupé (4 676 ha), la réserve écologique intégrale du lac d’Edib (80 ha).

Notes et références

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  1. a b et c Troisième recensement général de la population et de l'habitat (3e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2010.
  2. a b et c Thomas Deltombe, Manuel Domergue, Jacob Tatsita, KAMERUN !, La Découverte,
  3. CVUC : Communes et villes unies du Cameroun, Tombel, 2014
  4. Ministère de l'administration du territoire : Annuaire statistique 2015

Annexes

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Bibliographie

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  • (en) S. A. Akinyemi-Eshilokun, Zone study report of Tombel sub-division, Institut panafricain pour le développement - West Africa, Buea, 1992 ?, 106 p.
  • (en) Mark Dike DeLancey, Rebecca Mbuh, Mark W. Delancey, « Tombel Massacre », in Historical Dictionary of the Republic of Cameroon, Scarecrow Press, 2010 (4e éd.), p. 365-366 (ISBN 9780810873995)
  • (en) S. N. Ejedepang-Koge, Tombel Sub-Division and Council: Administrative and Municipal Evolution, Xlibris Corporation, 2016, 360 p. (ISBN 9781514410813)
  • (en) « The Tombel Massacre », in West Africa, , p. 672

Articles connexes

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Liens externes

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