1243 en santé et médecine
événements liés à la santé et la médecine en 1243
Cet article présente les faits marquants de l'année 1243 en santé et médecine.
Chronologies
1240 1241 1242 1243 1244 1245 1246 Décennies : 1210 1220 1230 1240 1250 1260 1270 Siècles : XIe XIIe XIIIe XIVe XVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1240 - 1241 - 1242 - 1243 - 1244 - 1245 - 1246 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1210 - 1220 - 1230 - 1240 - 1250 - 1260 - 1270 |
Événements
modifier- En ordonnant que l'étude et la pratique de la médecine soient expressément interdites par les statuts des ordres religieux, le concile de Béziers renouvelle et renforce les prescriptions ordonnées à ceux du Latran (1139), de Reims (), de Montpellier (), de Tours (), de Paris () et encore du Latran ([1]).
- À Paris, un chapitre des dominicains inclut dans les statuts de leur ordre l'interdiction d'étudier et d'exercer la médecine, telle que vient de la prononcer le concile de Béziers[1],[2].
- Deux hôpitaux sont attestés à Autun en Bourgogne : l'un, l'hôpital Saint-Nicolas et Saint-Éloi, est connu sous le nom de Domus Dei de foro Eduensi (« maison-Dieu de la place d'Autun ») ; et l'autre, l'hôpital du Saint-Esprit, dit du Châtel d'Autun, est mentionné comme Domus Dei de castro Eduensi dans le testament de Gauthier de Saint-Symphorien[3].
- Une léproserie est attestée à Bourg-Achard, en Normandie[4].
- Le roi Louis IX fonde un hôpital à Castelsarrasin, dans le Quercy[5].
- Première mention à Tamworth, dans le Staffordshire en Angleterre, de l'hôpital St. James, qui perdurera jusqu'à la Dissolution[6].
- Le médecin Élie de Londres (en) est nommé presbyter Judaeorum d'Angleterre[7].
- Le médecin copte Al-Hakîm al-Qibtîest est élu patriarche melkite d'Alexandrie sous le nom de Grégoire Ier[8].
Publication
modifier- 1243- : diffusion à Rome d'un « régime de santé » attribué à Roger Bacon, le De retardatione accidentium senectutis (« Des moyens de retarder la vieillesse[9] »).
Personnalités
modifier- Fl. Gilles, médecin, au service de Sybille de Hainaut, dame de Beaujeu, et de son fils Humbert[7].
- Avant 1243 : fl. Garin, médecin de Mulceio (probablement Mieuxcé), cité dans une charte du prieuré Saint-Hippolyte de Vivoin, dans le Maine[7].
- Vers -1243 : fl. Guillaume Bernardi Dairos, médecin cathare ; il visite des malades à Puylaurens en Albigeois[7].
Références
modifier- Jacques Attali, L'Ordre cannibale, Grasset et Fasquelle, , 326 p. (ISBN 978-2-246-08369-6, lire en ligne), « Des dieux et des corps ».
- Camille Rivain, Histoire littéraire de la France, t. XVI : Treizième siècle, Paris, Firmin Didot et Treuttel et Wurtz, , XLVI-616 p. (lire en ligne), p. 98.
- Harold de Fontenay, « Épigraphie autunoise : Moyen Âge et temps modernes (suite) », Mémoires de la Société éduenne, t. 13 (nouvelle série), , p. 312-313, « L'Hôpital du Saint-Esprit du Châtel d'Autun » (lire en ligne).
- Louis Passy, Notice sur le prieuré de Bourg-Achard, Paris, A. R. Laîné et J. Havard, , 48 p. (lire en ligne), p. 34 et 37.
- « Histoire de Castelsarrasin », sur le site de l'Association pour la sauvegarde du patrimoine castelsarrasinois, s. d. [lire en ligne (page consultée le 16 septembre 2018)].
- (en) William Dugdale et al., Monasticon Anglicanum : A History of the Abbies and Other Monasteries […], nouvelle édition, vol. 6, 3e partie, Londres, James Bohn, (lire en ligne), p. 1820.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Gilles », p. 195, « Garin », p. 165, « Guillaume Bernardi Dairos », p. 228, « Élie », p. 127.
- Adel Sidarus, « [compte rendu, référence : Raymond Le Coz, Les Chrétiens dans la médecine arabe, Paris, L’Harmattan, coll. « Peuples et cultures de l’Orient chrétien », , 336 p.] », Archives de sciences sociales des religions, École des hautes études en sciences sociales, no 140 « Varia », , § 16 [en ligne] (lire en ligne).
- (la) Roger Bacon, Andrew George Little (en) (éd.) et Edward Theodore Withington (éd.), Opera hactenus inedita Rogeri Baconi, vol. IX : De retardatione accidentium senectutis, cum aliis opusculis de rebus medicinalibus, Oxford, Oxford University Press, coll. « Franciscan Studies » (no 14), , cité dans Jean-Claude Schmitt, « L'Invention de l'anniversaire », Annales. Histoire, sciences sociales, vol. 62, no 4, , p. 793-835 [§ 50, n. 54 en ligne] (lire en ligne).