'''Lanzarote''', autrefois appelée en [[français]] '''Lancerotte''', en [[Guanche (langue)|guanche]] ''{{langlangue|ber|Titerogakat}}'', est une [[île]] d'[[Espagne]] située dans l'[[océan Atlantique]] ; elle est l'une des sept îles principales des [[îles Canaries]]. Administrativement, l'île fait partie de la [[province de Las Palmas]] dans la [[Communautés autonomes d'Espagne|communauté autonome]] des îles Canaries. Peuplée de {{nombre|142517|habitants}}, elle est la troisième île des Canaries par la population, après [[Tenerife]] et [[Grande Canarie]]<ref>{{es}} [http://www.boe.es/boe/dias/2015/12/17/pdfs/BOE-A-2015-13745.pdf Datos oficiales del Instituto Nacional de Estadística (España)] en date du {{1er}} janvier 2015.</ref>. Couvrant {{unité|845,94|km|2}}, elle est la quatrième île de l'archipel par la superficie. [[Arrecife]] est le siège du [[cabildo insulaire]].

Depuis 1993, l'île est reconnue [[réserve de biosphère]] par l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|Unesco]]<ref>{{Lien web |langue=anglais |titre=Biosphere reserves in Europe & North America |url=https://en.unesco.org/biosphere/eu-na |site=unesco.org |consulté le=18/1/2022}}.</ref>. Dans le centre-ouest de l'île se trouve le [[parc national de Timanfaya]], l'une des principales attractions de l'île.

Lanzarote, si l'on excepte l'îlot inhabité de [[Roque del Este]], est l'[[île]] la plus orientale de l'[[archipel]] des [[îles Canaries]] situé dans l'[[océan Atlantique]], au large des [[Afrique|côtes africaines]]. L'île se trouve à {{nombre|958|kilomètres}} au sud-sud-estouest du [[Portugal]] et à {{nombre|127|kilomètres}} au nord-nord-estouest du cap Juby, au [[Maroc]]. Les îles de [[Fuerteventura]] et de [[Los Lobos (îles Canaries)|Los Lobos]] se trouvent au sud-ouest tandis que celles d de l'[[archipel de Chinijo]] ([[Alegranza]], de [[La Graciosa]], de [[Montaña Clara]], de [[Roque del Este]] et de [[Roque del Oeste]]) se trouvent au nord-est.

D'une superficie de {{unité|845.94|km|2}}, l'île culmine à {{unité|674|mètres}} d'altitude aux [[Peñas del Chache]]. D'origine [[volcan]]ique, une grande partie des [[roche]]s en surface sont récentes d'un point de vue [[Géologie|géologique]] en raison de la grande activité de ses volcans au début du {{s-|XVIII|e}}. Le [[tunnel de l'Atlantide]], qui se trouve non loin des côtes de Lanzarote, est le [[tunnel de lave]] sous-marin le plus long du monde. L'île est reconnue [[réserve de biosphère]] par l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|Unesco]], dont le [[parc national de Timanfaya]] constitue une partie de la zone cœur<ref name=":0">{{Lien web |langue=en |titre=Lanzarote Biosphere Reserve |url=http://www.unesco.org/mabdb/br/brdir/directory/biores.asp?code=SPA+12&mode=all |site=Unesco.org |date= |consulté le=25 juin 2015|brisé le = 2023-11-20}}.</ref>.

{{voirarticle aussiconnexe|Liste des volcans de Lanzarote}}

Lanzarote est habitée depuis au moins deux millénaires. Connus sous le nom de [[mahosMahos]] ou [[mahorerosMahoreros]], les habitants de l'île feraient partie des peuples [[guanches]]. L’origine de ces peuples serait [[amazighe]] (ou berbère)<ref>{{es}} Ignacio Reyes García, [http://www.ygnazr.com/fondo/gallery2/main.php?g2_view=core.DownloadItem&g2_itemId=511] Balance de lingüística ínsuloamazighe, Consideraciones heurísticas, metodológicas y dialectales, in ''VI Congreso de Patrimonio Histórico'', Lanzarote, 10-12 de septiembre de 2008.</ref>. Quelques similitudes ont été repérées entre leur langue et le [[Langues berbères|berbère]] [[touareg]], ce qui a soulevé l’hypothèse de vagues migratoires [[berbères]] successives depuis l'[[Afrique du Nord]]. En se fondant sur un toponyme géographique [[touareg]] d’[[Algérie]] centrale, des chercheurs affirment que le nom originel de Lanzarote, ''Tyterogaka'', signifie « La Brûlée » et d'après Ignacio Reyes « la toute jaune »<ref>{{es}} Ignacio Reyes García, [http://www.ygnazr.com/tyterogaka.htm Diccionario ínsuloamaziq], rubrique ''Tyterogaka''].</ref>.

Les descriptions que firent les premiers [[Europe|Européens]] qui visitèrent l'île pendant le [[Moyen Âge tardif]] parlent d'« hommes de race blanche, grands, musclés, de grande beauté, et beaucoup d'entre eux étaient blonds… ». Ces descriptions offraient une vision plutôt idéalisée. Les informations disponibles sur les {{page h'|aborigène|aborigènes}} de l'île sont indirectes et peu fiables. La source documentaire la plus importante est ''[[Le Canarien]]'', récit écrit par les chapelains domestiques des Francs normands [[Jean de Béthencourt]] et [[Gadifer de La Salle]] pendant l'invasion de l'île en [[1402]]. Bien qu'il existe certaines inscriptions aborigènes en écriture libyco-berbères ou [[tifinagh]], celles-ci n'ont pas pu être traduites.

L'île de Lanzarote est connue dès l'[[Antiquité]]. Elle est visitée puis fréquentée par des marchands et navigateurs [[Phéniciephénicie]]ns qui viennent y chercher l'[[Roccella canariensis|orchilla]], la précieuse plante pour teinture rouge qui pousse sur les roches du nord de l'île.

Des fouilles archéologiques, réalisées par l'équipe de Pablo Atoche Peña, de l'Universitéuniversité de Las Palmas de Gran Canaria, et de Juan Ángel Paz Peralta, de l'université de Saragosse, ont permis de découvrir environ {{nombre|100|cent tessons}} de poterie romaine, neuf pièces de métal et une pièce de verre, dans des couches datées entre les {{s2|I|er|IV|e}} {{av JC}}

L'unique témoignage écrit de l'[[Moyen Âge|époque médiévale]], fantaisiste, est le voyage de [[Saintsaint Brendan]].

En [[1312]], le navigateur [[République de Gênes|génois]] [[Lancelot Maloisel]] redécouvre l'île de Lanzarote pour l'Europe et lui donne son nom actuel, lequel apparaît pour la première fois sur la carte d'Angelino Dulcert en [[1339]]. Pendant les cinquante années qui suivent, plusieurs expéditions, ou plutôt razzias, sont organisées à la recherche d'[[Esclavage|esclaves]], de peaux et de teintures. Commence alors le déclin de la population aborigène. En [[1377]], [[Ruiz de Avendaño|Martin Ruiz de Avendaño]], commandant [[corsaire]] de la flotte castillane, après une [[tempête]], fait [[naufrage]] sur l'île de Lanzarote, où il est reçu par le roi [[Zonzamas]] qui lui offre l'hospitalité du lit de la reine Fayna. De cette relation naît, selon la légende, la princesse Ico, blanche et blonde, mère du dernier roi de Lanzarote, [[Guardafia]]. En [[1393]], le noble castillan Almonáster accoste à Lanzarote, dont il ramène dans la [[péninsule Ibérique]] des autochtones et certains produits agricoles.

Les premières expéditions européennes à la recherche d'esclaves font tout d'abord escale à Lanzarote et à [[La Graciosa]], îles les plus proches de la péninsule ibérique. Il s'ensuit un déclin démographique pendant le {{s-|XIV|e}}, si bien que, lors des premières expéditions de conquête, la population est déjà en net recul.

La conquête définitive de l'île se produit avec l'expédition des mercenaires et des aventuriers [[Normandie|normands]] [[Jean de Béthencourt]] et [[Gadifer de La Salle]], au service et profit d'de [[Henri III de Castille]]. À leur arrivée sur l'île en [[1402]], il reste seulement trois cents autochtones et les expéditionnaires s'établissent sur la [[côte du Rubicon]], dans le sud de l'île. À la suite de l'essai infructueux de conquête de [[Fuerteventura]], Béthencourt retourne en [[Castille]] et il se voit offrir la [[seigneurie]] de Lanzarote. À son retour, la résistance des autochtones a été réprimée par le feu et le sang par [[Gadifer de la Salle]] ou une partie de ses troupes. Après les échecs successifs de conquête des autres îles et étant donné le peu d'intérêt commercial que recèle alors Lanzarote, [[Jean de Béthencourt]] cède la seigneurie de l'île à son parent [[Maciot de Béthencourt]].

La première colonie européenne dans les îles Canaries en [[1402]] s'établit à l'extrémité sud de la municipalité de [[Yaiza]], dans la zone connue sous le nom ''El Rubicón'', là où la conquête de l'archipel a commencé<ref name="L">{{es}} [http://www.juliosanchezrodriguez.com/wp-content/uploads/2012/01/san_marcial.pdf San Marcial del Rubicón y los Obispados de Canarias] {{pdf}}.</ref>. Dans cet endroit est construite laune cathédrale dedédiée à Saintsaint [[Martial de Limoges]], détruite par les pirates anglais au {{XVIe siècles-|XVI}}. Femés offre encore l'ermitage consacré à Saintsaint Martial de Limoges. Le diocèse est transféré en [[1483]] à [[Las Palmas de Gran Canaria]] ([[Diocèse des Canaries]])<ref name="L" />.

« Le {{date|1er|septembre|1730}}, entre les neuf heures et les dix heures du soir, la terre s'ouvrit à [[Timanfaya]], à deux ligues de [[Yaiza]]… et une énorme montagne s'éleva du sein de la terre », selon le témoignage du curé Lorenzo Curbelo. L'île se transforma entièrement. Dix villages furent ensevelis (Tingafa, Montaña Blanca, Maretas, Santa Catalina, Jaretas, San Juan, Peña de Palmas, Testeina et Rodeos), et pendant six ans la [[lave]] s'étendit au sud, couvrant un quart de l'île et recouvrant les plaines alentour de [[Cendre volcanique|cendres volcaniques]].

En [[1824]], les [[Éruption volcanique|éruptions]] reprirent à Timanfaya. S'ensuivirent de terribles [[famine]]s, et une bonne partie de la population se vit obligée d'[[Migration humaine|émigrer]]. Depuis, le paysage s'est transformé grâce aux techniques [[Agriculture|agricoles]] de culture sur [[lapilli]]s volcaniques que les ''conejeros'' utilisent pour retenir l'humidité des [[alizé]]s. Le [[parc national de Timanfaya]] offre un bel aperçu des vestiges de l'éruption.

=== {{s-|XVIII|e}} - {{s-|XIX|e}} ===

Pendant la seconde moitié du {{s-|XVIII|e}}, on introduisit la culture de la [[Salsola|soude]], plante rampante riche en [[alcali]]s qui s'utilisait dans la fabrication du [[savon]].

D'[[Europe]] arrivèrent les [[Cépage|ceps de vigne]] avec lesquels se fera le vin de ''malvasía'' ([[Malvoisie (cépage)|vin de Malvoisie]]), vin préféré du personnage de [[William Shakespeare]], [[Falstaff]]. Cette [[viticulture]] a laissé son empreinte dans le paysage : les ceps sont protégés du [[vent]] desséchant par plantation dans des creux et derrière des murets semi-circulaires en empilement de pierres crues, comme autant d'écailles, piquées chacune d'une tache verte, recouvrant le sol volcanique sombre. Les plants de vigne, nichés dans des [[cratère volcanique|cratères]] faits de poudre de lave, sont enfoncés à une profondeur suffisante pour que les [[Racine (botanique)|racines]] atteignent le [[Sol (pédologie)|sol]] arable. La [[rosée]] nocturne restitue l'humidité aux ceps<ref>{{Lien web |url=http://pierreseche.chez-alice.fr/lanzarote_demi-lunes.htm |titre=Les murets de pierre sèche semi-circulaires du vignoble de Lanzarote (îles Canaries, Espagne) |consulté le=2 juin 2010}}.</ref>. Il existe aussi quelques cabanes de vigne, du nom de ''taro'', construites en blocs irréguliers de pierre volcanique<ref>Borut Juvanec, {{en}} "Taro". Lanzarote's Stone Architecture: So Important and Unknown / {{es}} "Taro". La arquitectura de piedra de Lanzarote: tan importante y desconoscida, ''Piedras con Raíces'', invierno 2012, {{p.|28-39}}.</ref>.

Le personnage de [[César Manrique]] joue alors un rôle-clef dans le développement touristique de l'île. Il défend le paysage originel de Lanzarote, tout en étant à l'origine des aménagements touristiques mettant en valeur les richesses naturelles de l'île. Les ''[[jameos del Agua]]'', le ''[[Mirador del Río]]'', le ''[[Jardin de Cactus]]'' et ''el Taro de Tahiche'' créés par Manrique sont des lieux incontournables pour les touristes. Mais malgré ces réalisations et, en 1993, la reconnaissance de l'île comme [[réserve de biosphère]] par l'[[UNESCO-IHE|Unesco]] en 1993, il est à craindre que l'environnement ait à souffrir d'un tourisme de plus en plus envahissant.

En 1995, se tient la ''Conférence mondiale sur le tourisme durable'', réunissant l'OMT, l'Unesco, le PNUE et la Commission européenne et, durant laquelle la « Charte du tourisme durable » a été rédigée<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteurs=Jean-Marie Breton (sous la direction de)|titre=Tourisme durable et patrimoines. Une dialectique développementale ? (Europe : Caraïbe : Amériques|sous-titre=Afrique - Asie)|éditeur=KARTHALA Éditions|année=2011|pages totales=492|passage=369|isbn=978-2-8111-5015-0|consulté le=21 septembre 2015}}.</ref>.

En [[2019]], la population totale de l'île est de {{nombre|152289|habitants}}<ref name="Cita publicación" />. Le siège du gouvernement insulaire, en [[espagnol]] {{langlangue|es|''Cabildo Insular''}}, se trouve dans la capitale, [[Arrecife]], laquelle compte {{nombre|59127|habitants}}. La majorité des habitants sont d'origine [[Espagne|espagnole]] (73,9 %) mais un nombre important de résidents proviennent d'autres pays [[Europe|européens]], principalement du [[Royaume-Uni]] (4 %), d'[[Allemagne]] (2,6 %) et d'[[Irlande (pays)|Irlande]] (2,5 %). Des [[Migration humaine|immigrants]] venant de [[Colombie]], du [[Maroc]], d'[[Équateur (pays)|Équateur]], d'[[Afrique de l'Ouest]], de [[République populaire de Chine|Chine]] et d'[[Inde]] constituent une bonne partie des 15,6 % restants de la population<ref name="statistiques">{{es}} {{Lien web |url=http://www.datosdelanzarote.com/itemDetalles.asp?idFamilia=6&idItem=4483 |titre={{langlangue|es|''Población de Lanzarote según nacionalidad y municipio de residencia (2009)''}} |site=http://www.datosdelanzarote.com/ |consulté le=2 juin 2010}}.</ref>.

Les symboles naturels de Lanzarote sont: ''[[Munidopsis polymorpha]]'' (Crabe aveugle) et ''[[Euphorbia balsamifera]]'' (Tabaiba dulce)<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.gobcan.es/boc/1991/061/001.html |titre=Ley 7/1991, de 30 de abril, de símbolos de la naturaleza para las Islas Canarias - in Spanish |éditeur=Gobcan.es |date=1991-05-10 |consulté le=2010-04-26}}.</ref>.

Au cinéma, l'île sert de cadre au [[Cinéma|film]] ''[[Étreintes brisées]]'' de [[Pedro Almodóvar]], où se retrouve un couple en cavale, ainsi qu'à certaines parties de ''[[Rien à foutre]]'' de [[Julie Lecoustre]] et [[Emmanuel Marre]], dans lequel l'île sert de base à la compagnie aérienne Wing<ref>{{article|auteur1=Clarisse Fabre|titre=« Rien à foutre » : Adèle Exarchopoulos en hôtesse de l’ère mélancolique|périodique=Le Monde|jour=02|mois=03|année=2022|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/culture/article/2022/03/02/rien-a-foutre-adele-exarchopoulos-en-hotesse-de-l-ere-melancolique_6115833_3246.html}}</ref>. Elle a été le lieu de [[tournage (audiovisuel)|tournage]] des films ''[[Enemy (film, 1985)|Enemy]]'' (1985), ''[[Krull (film)|Krull]]'' (1983), ''[[Un million d'années avant J.C.]]'' (1966), du téléfilm ''[[L'Île mystérieuse (mini-série)|L'Île mystérieuse]]''  par  [[Juan Antonio Bardem]]  et  [[Henri Colpi]] (1972)<ref>Henri Colpi, Juan Antonio, Bardem [http://cinema.encyclopedie.films.bifi.fr/index.php?pk=62096 ''L'Ile mystérieuse''], 1972, La [[Cinémathèque française]].</ref> et de ''[[La Route de Salina]]'' de Georges Lautner (1971), près des salines de Janubio. Elle a également servi aux décors du [[film d'horreur]] [[Cinéma français|franco]]-[[Cinéma espagnol|espagnol]] ''{{langue|en|[[Cold Skin]]}}'' de [[Xavier Gens]]<ref>{{lien web|url=https://ecranfantastique.fr/view_post.php?id=33795&action=addheart|titre=La peur de l’autre, Xavier Gens a terminé le tournage de « Cold Skin »|date=9 décembre 2016|site=[[L’Écran fantastique]]|consulté le=7 novembre 2017}}.</ref>, d’après le [[Littérature espagnole|roman espagnol]] ''La Peau froide'' (''{{langue|es|La piel fría}}'') d'[[Albert Sánchez Piñol]] (2002).

En 2019, la commune d'[[Haría]], au nord de l'île<ref>{{Lien web |langue=es |titre=Haría, plató natural en la película ‘Salir del ropero’ - Ayuntamiento de Haría |url=https://www.ayuntamientodeharia.com/haria/haria-plato-natural-en-la-pelicula-salir-del-ropero/ |date=2020-09-18}}.</ref>, accueille le tournage du film ''[[Les Coming Out]]'' (''Salir del ropero'') d'Ángeles Reiné, diffusé également sur [[Netflix]], qui aborde la vie sentimentale d'un couple de lesbiennes âgées joué par les actrices [[Rosa Maria Sardà]] et [[Verónica Forqué]]<ref>{{Lien web |langue=es-ES |prénom=Cadena |nom=SER |titre=La película "Salir del ropero" rodada en Lanzarote se estrenará en el primer semestre de 2020 |url=https://cadenaser.com/emisora/2019/12/19/ser_lanzarote/1576759650_460293.html |site=cadena SER |date=2019-12-19}}.</ref>.

* {{mul|fr}}{{|en}} [https://manriquelanzarote.com/fr/carte-de-lanzarote/ Carte interactive des œuvres de César Manrique à Lanzarote]