> 200 étudiants de plus que l'an passé
Première satisfaction pour l'équipe de direction, même si les inscriptions ne sont pas encore closes, le nombre d'étudiants inscrits à la rentrée 2012 est en augmentation. Soit 200 de plus qu'en 2011. L'UPPA devrait donc frôler les 12 000 étudiants : 8 000 à Pau, 3 000 à Bayonne-Anglet, le reste se partageant entre Mont-de-Marsan (300) et Tarbes (700). Le vice-président de la vie universitaire Michel Braud observe un engouement pour la filière STAPS (sports) à Tarbes. "Peut-être dû aux annonces du gouvernement avec les créations de postes d'enseignants."
> Dynamiser le campus et l'ancrer dans la cité
Dynamiser le campus de Pau, l'ancrer dans la cité mais aussi développer les liens avec les collectivités : c'est la mission confiée à Sylvie Dagréou. Cette enseignante en physique occupe le nouveau poste de vice-présidente en charge de la vie du campus. "Il y a des marges de progression" avoue Mohamed Amara. "Dès ce jeudi, il y aura des animations" précise Sylvie Dagréou. Des activités seront proposées tous les jeudis, comme des café-débats. In fine, l'objectif est qu'étudiants, personnels mais aussi les Palois "s'approprient le campus."
> Valoriser la recherche via une société spécialisée
Son nom est "Aquitaine science transfert." Il s'agit d'une SATT, ce qui veut dire société d'accélération de transfert de technologie. Née le 16 juillet, elle est dotée d'un capital d'1 million d'euros. L'UPPA est actionnaire à hauteur de 7 %, aux côtés de l'université de Bordeaux, de la Caisse des dépôts ou du CNRS. "Trois filières ont été identifiées. Deux à Bordeaux (santé et aéronautique) et une à Pau : énergie-filière verte. La SATT est là pour détecter des projets dans les laboratoires, les faire mûrir pour qu'ensuite ils trouvent une application industrielle" détaille Christophe Derail, vice-président en charge de la valorisation de la recherche. À terme, la SATT emploiera 36 personnes. Trois seront basées à Pau. "L'UPPA transfère 31 de ses brevets alors que 14 projets sont en cours de réflexion concernant des recherches menées dans ses laboratoires."
> Des partenariats accrus avec le pays basque
Ce sera à Anglet du 22 au 26 octobre. Organisées par l'UPPA et l'Université du Pays basque (Bilbao, Vitoria, San Sébastian), les "doctoriales transfrontalières" réunira 80 doctorants, dont 40 issus de l'UPPA et 40 de l'UPV. Un exemple qui illustre le développement des coopérations entre les deux universités. "Nous devons densifier nos relations" annonce Mohamed Amara. Pour information, l'Université du Pays basque revendique 40 000 étudiants. Des appels à projets communs ont été lancés. L'Université du Pays basque pourrait même un jour devenir membre du PRES d'Aquitaine (Lire ci-contre).
>> L'université d'Aquitaine sera installée au 1er janvier 2014
PRES, pour Pôle régional d'enseignement et de recherche. Actuellement en cours de constitution, la structure sera installée dans un peu plus d'un an. "Le 1er janvier 2014 verra la naissance de l'Université d'Aquitaine qui prendra le relais du PRES de Bordeaux" confirme Mohamed Amara. Des groupes de travail ont été mis en place pour préparer cette échéance.
De membre associée, l'Université de Pau et des Pays de l'Adour deviendra alors membre fondateur aux côtés de l'Université de Bordeaux, le CNRS et plusieurs écoles d'enseignement supérieur. Il ne s'agit pas d'une fusion des universités mais de la mise en place d'une sorte de filiale commune - en économie on appelle cela un joint-venture - qui permettra aux établissements de mettre en commun certaines missions. "Nous restons bien une université de plein exercice" rassure Mohamed Amara.
"Maintenant il faut savoir ce que l'on va mettre dans cette corbeille. Ce ne peut être une coquille vide" Le président évoque des pistes comme la Formation continue (qui concerne un millier d'étudiants à l'UPPA), l'IUFM, des plate-formes expérimentales dans le domaine des sciences, l'université numérique d'Aquitaine... Tout doit être tranché et bouclé avant juin 2013.
Dans un second temps, une fois installé, le PRES d'Aquitaine gagnera en volume avec une euro-université intégrant l'Université du Pays basque comme membre associé. Basée à la fois sur la mutualisation et la complémentarité, cette évolution est qualifié de "gagnant-gagnant" par Mohamed Amara.