causerie
causerie
n.f.causerie
(kozʀi)nom féminin
CAUSERIE
(kô-ze-rie) s. f.HISTORIQUE
- XVIe s. Le duc de Nemours dit, il y a quelques jours, à un des Seize qui parloit du roi de Navarre : Il n'y a plus que les sots qui ne voient bien comment il faut oster cette queue, et cela en sortant d'un conseil où on avoit estimé les conditions du fils aisné de Lorraine ; Vitri, en sortant du mesme conseil, en jurant et despitant la causerie : Il vaut bien mieux, dit-il, servir le brave huguenot [D'AUB., Hist. III, 293]
ÉTYMOLOGIE
- Causer 2.
causerie
causerie
Causerie, f. penac. Est immodicité de language, Loquacitas, Linguacitas, s'il se pouvoit dire, Stultiloquentia, Vaniloquentia.
caûserie
CAûSERIE, s. f. CAUSEUR, EûSE, s. m. et f. [Kôzerie, ko-zeur, zeu-ze; 1re lon. au 1er; 2e e muet au 1er, dout. au 2d, lon. au 3e.] Babil, action de causer. Il est indiférent à se prendre en bone ou en mauvaise part. "Ceci entre nous deux, car vous jugez bien que cette caûserie seroit ridicule avec d'aûtres. Sév.
CAUSEUR, qui parle beaucoup. = Qui ne sait pas garder un secret. Il se prend toujours en mauvaise part. C' est un causeur, une causeûse impitoyable: "Ne dites rien à cet homme: c'est un causeur; cette femme est une causeûse.
Causeur est quelquefois employé adjectivement: Il y a des homes, qui sont plus causeurs que des femmes; il, ou elle est d'humeur causeûse: la joie est causeûse, est une passion causeûse.